Fairy Friday
En ce premier jour complet de l’été, après la nuit la plus courte de l’année, ça me semble on ne peut plus appproprié que de vous partager un peu de féérie nocturne printanière pour ce premier Fairy Friday de la saison estivale 2024. C’est drôle comme cela m’a pris du temps à en venir à vous raconter ce court épisode de notre voyage à Vancouver. Je sais, ça en devient une rengaine, mais j’avais pourtant vraiment hâte de vous partager ce moment enchanteur, surtout qu’il a failli ne pas avoir lieu.
Voilà, les photos ci-dessous ont été prises quelque part dans le centre-ville de Vancouver, je serais bien en peine de le situer exactement, durant un de nos premiers soirs là-bas. Mon conjoint et moi retournions vers notre hébergement, par des chemins un peu détournés, quand j’ai remarqué par la fenêtre de la voiture une vue enchanteresse. Devant l’entrée d’un complexe résidentiel, des cerisiers totalement en fleur étaient illuminées par des guirlandes de lumière blanche encerclant leur tronc et branches. Je me suis exclamée, sans toutefois intimer à mon conjoint de se garer dés qu’il pouvait. Nous l’avions à peine dépassé que mon conjoint s’est enquéri de mon exclamation. J’ai hésité un moment avant de lui répondre à savoir si nous devions nous arrêter ou non. Puis, je me suis dit que nous étions ici pour profiter, surtout que mon conjoint conduisant n’avait rien pu voir au passage, l’apparition ayant été trop brève et fugace. Alors, je lui ai demandé de stationner la voiture.
S’en suivit une petite marche pour revenir sur nos pas et retrouver le complexe en question, pour enfin nous perdre dans la contemplation, et avouons-le, dans la prise de photos de ces arbres magnifiquement parés. C’était en plus une nuit parfaite pour ce genre d’expérience : air limpide, assez chaud, ciel dégagé et la lune de sortie de surcroît. Les conditions idéales pour ce brin de féérie en plein centre-ville de la troisième métropole du Canada en termes de population. Même dans les photos, je retrouve cette qualité magique qu’il y avait dans l’air cette nuit-là. J’espère que vous la sentez à votre tour, au moins en partie. Bien que les ampoules des guirlandes lumineuses soient un peu grosses pour cela, leur placement dans ces arbres aux fleurs délicates et évanescentes leur donne un air de fairy light, ne trouvez-vous pas ?
Un autre élément qui a joué dans cette impression de féérie nocturne était la quantité de pétales et de fleurs jonchant le sol. La semaine passée, je disais que j’avais peu vécu de pluie ou de tapis de pétales de fleurs de cerisiers durant ce récent voyage. Ce moment que je vous partage aujourd’hui fût une des rares occasions où nous avons marché sur les pétales, bien qu’ils n’étaient somme toute pas si nombreux. En fait, c’étaient principalement des fleurs entières. Je ne sais pas ce qui est le plus enchanteur entre les deux, pétales ou fleurs entières reposant par terre. En tout cas, c’est de là que proviennent les deux fleurs séchées entières et bien aplaties que j’ai ramenées de ce voyage, celles que vous avez peut-être remarqué sur la photo de mes souvenirs japonais aussi rapportés de Vancouver. En fait, je constate qu’il y en a une seule dans la photo, les trois autres qui y figurent, quelque peu rabougries, ont été ramassées ailleurs et n’ont pas été séchées à plat.
Entre les rayons de la lune, l’éclairage au sol et les guirlandes de lumières, entre les branches couvertes de fleurs de cerisiers pour la plupart épanouies et les pétales et fleurs parsemenés sur le sol, mon conjoint et moi sommes plongés brièvement dans un rêve rose lumineux. Pour contraster un peu, j’ai plongé dans mes archives pour retrouver mes photos du voyage d’avril 2009. La qualité n’est pas top, je n’avais pour seule caméra que celle de mon fliphone, mais ça vous donne une idée de la quantité importante de pétales.
J’ai décidé de ne pas inclure de Flower fairy pour le troisième vendredi des fées du mois de juin, n’ayant pas encore exploré les Flower Fairies of the Trees de Cecily Mary Barker qui inclut quelques fées liées aux cerisiers. Un jour peut-être… N’empêche que jusqu’à présent, j’ai réussi à maintenir mon rythme exceptionnel d’un Fairy Friday hebdomadaire pour souligner l’anniversaire du premier que je vous ai présenté, le 15 juin 2023. En un an, que de thèmes et de sujets ont été abordés sur la Miaougraphie de Clément concernant le Petit Peuple et les créatures fantastiques ; arc-en-ciel, offrande, les bonnes et méchantes fées, leurs trônes, la Féérie des Fêtes de fin d’année, la Fée électrique, les légendes du Japon, différentes illustrations enchantées dont bien sûr de nombreuse Flower fairie, etc. Je vous rassure, enfin j’espère, je suis loin d’avoir épuisé mes idées sur le monde invisible, ou pas, des fées, sans compter les nouvelles qui continuent à surgir au gré de mes lectures, visionnements et vagabondages sur le Web.
J’espère que vous êtes prêt-es à en explorer plus sur ce thème, bien que je prévois revenir à un rythme mensuel à partir de juillet. Quoi qu’on ne sait jamais, si l’envie m’en prend, je pourrais parfois en glisser un ou deux de plus durant un mois, selon mon temps et mes inspirations. D’ailleurs, s’il y a des sujets qui vous intéresse et que je n’ai pas effleurés, n’hésitez pas à m’en faire part. Je ne vous garantis pas de tout couvrir, du moins, prochainement, mais j’en prendrai bonne note.
J’avoue que j’ai failli rater le vendredi féérique cette semaine (en fait, quand il sera en ligne, il sera déjà techniquement samedi) pour diverses raisons, certaines bonnes, d’autres moins. J’ai surtout fonctionné très au ralenti cette semaine, peut-être dû à un brin de déprime caniculaire, car, au Québec, nous avons vécu, tout juste, notre première canicule cette semaine de mardi à jeudi. J’avais pourtant envie de partager des choses sur le blog, mais cette envie ne s’est pas traduit en beaucoup d’heures de préparation… Puis, ce soir, en cherchant des photos de Vancouver en 2009, j’ai été distraite en me plongeant dans mes archives sur CD et DVD. J’ai réalisé en montant ce billet qu’il semblait me manquer plus de la moitié de mes photos de ce voyage sur mon disque dur externe principal. Je m’étais dit, en sortant mes vieilles sauvegardes, que je me concentrerais sur celles d’avril 2009 et que je ne me lancerais pas sur les traces des photos de bébé chat. Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un coup d’oeil, juste pour voir si j’avais raison de croire à ces archives non copiées ailleurs. J’en ai trouvé plusieurs rapidement, ce qui bien sûr m’a lancé dans le processus. Je n’irai pas dans le détail, suffit de dire que j’ai trouvé des petites merveilles sur ce CD, autant celles que j’étais pas mal certaine d’avoir que celles dont je ne soupçonnais plus l’existence, ne les ayant pas vu depuis longtemps. J’ai encore beaucoup d’histoires à raconter sur ce coquin de Clément et d’autres à agrémenter de nouveaux exemples.
Je n’ai pas totalement été surprise par la quantité assez impressionnante de photos, et même quelques vidéos, que j’ai déjà retrouvées entre l’arrivée de Clément dans notre famille et avrl 2009. En fait, je trouvais depuis longtemps que la quantité de photos de Clément, surtout de celles prises durant sa tendre enfance, semblait faible. Je n’ai pas tenu de compte précis des « rescapées » de ce sauvetage impromptu. Toutefois, j’ai déniché au moins quelques dizaines de photos, et, je ne vous le cacherai, c’est une autre source d’enchantement pour ce week-end pour moi. Pas toutes très bonnes, je vous l’accorde ; si je ne les ai pas toutes conservées lors de changement d’ordinateur, c’est pour une raison. Poutant, même les floues et les mal cadrées m’apportent un immense plaisir maintenant que mon vieux chaton n’est plus. Ça va sûrement me motiver un peu pour plancher sur le blog dans les prochains jours, surtout que c’est un long week-end ici, bien que j’ai tout de même d’autres plans dont un marathon de lectures, visionnements et gourmandises pour le Mois anglais. J’ai avancé tranquillement dans mon programme cette semaine et j’aimerais continuer comme cela, voire accélérer un peu le rythme pour ce premier de deux longs week-ends consécutifs.
Sur ce, je vous souhaite un week-end très féérique. Rappelez-vous que sa durée importe peu, l’important, c’est d’y ajouter une pincée de magie ! Je vou invite à vous laisser émerveiller.
Miaougraphie de Clément 
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