Miaougraphie de Clément

Miaougraphie dessinée
J’aime dessiner presque autant qu’écrire. Presque, parce que je peux me passer plus longtemps du dessin que de l’écriture. D’ailleurs, ça faisait un bail que je n’avais pas tracer des formes et des contours aussi régulièrement. J’esquisse quand même moins souvent que je ne ponds des mots. Depuis que j’ai tenté de dessiner Clément pour la première fois après sa mort, je dirais que j’ai passé environ une à deux heures par semaine sur ces esquisses.

Alors, je prends mon temps ; j’en ai accumulé quelques-unes depuis cet avant-goût donné récemment. Le résultat reste un peu brouillon à mon goût et je n’ai pas encore osé pousser la finition, par peur de gâcher ces premières ébauches. Je reste dans un registre qui se veut réaliste pour l’instant, mais j’aimerais expérimenter et faire jaillir de la pointe de  mon crayon différentes facettes de mon vieux chaton en usant de procédés stylistiques variés. Je suis toutefois loin de cela. J’en suis encore à apprivoiser les formes, les volumes, les mouvements et les textures de Mément chéri. Je vous laisse voir ce que cela donne dans cette publication initiant une nouvelle sous-catégorie, la Miaougraphie dessinée.

Toutes premières esquisses

J’ai commencé ses esquisses le même soir où j’ai réalisé la première que j’ai partagée. La position était un peu plus difficile que cette dernière et je pense que je ne me suis pas facilitée les choses en conservant l’échelle de la photo imprimée qui me servait de modèle. L’avoir fait plus grand un peu m’aurait sûrement aidée… D’ailleurs, je n’étais pas satisfaite du premier tracé. Comme je n’avais pas d’efface sous la main, j’ai commencé le deuxième en-dessous. Finalement, après avoir travaillé les motifs et les ombrages sur les deux, je les aime bien tous les deux, bien que le résultat soit assez différent.

Troisième esquisse

Je l’ai commencé il y a plus d’une semaine, mais finalisé les motifs récemment. Plus je capture les textures et le tigrage de Clément sous ma mine, plus je me rends compte à quel point je connais presque par coeur la structure de ses rayures, surtout celles du visage, de la queue et des pattes. Je redécouvre un tracé qui m’est si familier.

Pour le moment, vous pouvez constater que je m’en tiens à dessiner Clément seulement, avec parfois un objet ou deux. Je veux me concentrer sur apprendre à dessiner mon félin rouquin préféré avant d’intégrer plus d’éléments de décor.

Quatrième esquisse

Un chat en boule, ça me paraissait assez facile ! Finalement, après la position allongée sur le dos étiré des premiers dessins ci-dessus, j’ai trouvé que c’était l’une des plus difficiles à saisir. Mais bon, dans ce processus, je tente de pousser mes limites progressivement. J’ai choisi pour commencer des images à reproduire qui me semblaient assez accessibles tout en alternant les positions, les points de vue, les cadrages et les âges mêmes. Défi relevé jusqu’à maintenant ! D’ailleurs, si vous regardez bien la photo pour cette dernière esquisse, vous remarquerez que Clément était chaton lors de cette prise de vue, fraîchement débarqué dans notre foyer.