Défi culturel
Bon vendredi tout le monde ! Je vous le souhaite un peu d’avance, comme au moment où je publie cet article, il n’est pas encore minuit de mon côté de l’Atlantique. Plus tôt cette semaine, j’ai fini ma revisite de Flower fairies of the spring de Mary Cicely Barker. Toujours aussi agréable, toujours aussi beau. Je ne me suis peut-être pas autant baladé que j’aurais voulu ce printemps, mais au fil des pages de ce petit livre, j’ai eu l’impression de prendre une marche dans un pré, durant des premiers signes de la fin de l’hiver aux dernières floraisons du printemps. Marche assez rapide, je pensais progresser plus lentement, prendre mon temps et j’ai finalement passé à travers plutôt vite. Peu importe au final, c’est le genre d’ouvrage dont on ne finit jamais vraiment la lecture. Elle se poursuit chaque fois qu’on ouvre ses pages et ce n’est définitivement pas la dernière fois que je m’y plongerai !
Le vendredi, c’est Fairy friday pour certains. Oui, oui, ça existe vraiment, je ne l’ai pas inventé ! J’ai cherché ses origines et je ne les ai pas trouvé. Ça ne m’empêche pas d’avoir envie de vous faire un petit spécial pour le vendredi des fées et de mettre à l’honneur justement les fées du printemps de Mary Cicely Barker. J’ai choisi parmi les fées du printemps une dont j’aimais particulièrement le poème et l’illustration, le gaçon fée du Mélèze, que voici ci-dessous. Je vous aurais bien inclus une traduction française, mais je n’en ai pas trouvé et je ne suis pas certaine d’être prête à tenter de traduire un poème de l’anglais au français.
The song of the Larch Fairy
Sing a song of Larch trees
Loved by fairy-folk;
Dark stands the pinewood,
Bare stands the oak,
But the Larch is dressed and trimmed
Fit for fairy-folk !
Sing a song of Larch trees,
Sprays that swing aloft,
Pink tufts, and tassels
Grass-green and soft:
All to please the little elves
Singing songs aloft!
En faisant des petites recherches en lien avec cette lecture, j’ai appris plusieurs choses sur Mary Cicely Barker dont le fait qu’une de ses principales influences était le mouvement des Préraphaélites, mouvement artistique né au milieu du XIXe siècle en Angleterre. Ça m’a interpellé puisque j’ai croisé plusieurs références aux Préraphaélites dans la dernière année, notamment en lisant Arcadia de Fabrice Collin. Quand je rencontre plusieurs fois les mêmes références, je me dis qu’il est temps que j’explore celles-ci de plus près. Alors, je serais peut-être due pour une introduction à ce mouvement artistique. J’ai également appris que le développement de son talent a été lié avec le fait qu’elle souffrait, enfant, d’épilepsie et était donc souvent confinée à l’intérieur. Pour en apprendre plus sur elle, sur son oeuvre, je vous invite à visiter le site officiel des Flower fairies (https://flowerfairies.com/). Vous y trouverez aussi toutes ses illustrations et poèmes affiliés, vous permettant de découvrir ou redécouvrir son univers, si vous n’avez pas les livres à portée de main.
Je conclus le tout sur un petit bilan de mon mois anglais. S’ajoutent à mes entrées du week-end précédent quelques lectures de plus de terminées. En plus de Flower fairies of the spring, j’ai lu The body in the library d’Agatha Christie et The Midgnight library de Matt Haig que je viens tout juste de finir. Que d’agréables lectures jusqu’à maintenant ! Je savoure chaque livre d’Agatha Christie que je lis depuis j’ai redécouvert cette auteure et The body in the library ne fait pas exception, bien que cette fois, je me rappelais un peu plus vers où l’intrigue nous menait, ayant sans doute vu l’épisode adapté de ce roman plus d’une fois. N’empêche que j’avais énormément de doutes jusqu’à la toute fin. Et que dire à propos de The Midnight library ? Une oeuvre poignante qui traite de dépression, de tentative de suicide, de regrets, de deuil (jusqu’à un certain point sur ce dernier thème). J’ai adoré comment l’auteur utilise les théories sur les mondes parallèles pour traiter de ces sujets, ce qui donne des tranches de vie sur fond de science-fiction fantastique. Je pensais avoir deviné où l’auteur nous entraînait dès le premier tiers du livre, comme j’ai lu récemment son livre de réflexions sur le mieux-être et la gestion du stress, The comfort book, mais j’ai été agréablement surprise de l’angle choisi pour boucler cette histoire de deuxième chance. J’ai été particulièrement touchée par la toute dernière scène ; je l’ai trouvé d’une profonde beauté.
Il y a quand même des petits trucs qui n’ont pas accroché avec moi, entre autres, au bout de cent pages, j’ai eu l’impression que le deuil du chat de l’héroïne, qui pourtant ouvre le bal des déclencheurs la menant à vouloir mettre fin à sa vie, semblait escamoter quelque peu. C’est certain que mon expérience actuel a une forte influence sur ma perception de ce sujet… N’empêche que je pense que ce livre rejoindra le rang de mes lectures chouchous et que je prendrai plaisir à le relire un de ces jours. Décidément, j’aime le style de Matt Haig (j’ai aussi lu sa série jeunesse A boy called Christmas) et j’ai hâte de découvrir d’autres de ses oeuvres ! D’ailleurs, en lisant The Midnight library, je me suis dit que ça me ferait peut-être du bien de replonger quelque peu dans The comfort book.
Au niveau des autres volets, je n’ai pas vraiment rien ajouté. Pour mes prochaines lectures, ce sera Watchmen, Beyond the mountain (A clock of stars) et The boy, the mole, the horse and the fox. Selon mes envies et inspirations pour ce week-end, j’ajouterai peut-être quelques visionnements et il devrait y avoir une pause gourmande dimanche. En attendant, je souhaite que votre fairy friday soit enchanteur !
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