Deuil en cours
Je reviens de loin…
de mon état de faiblesse suivant mon épisode avec la Covid. Je ne suis pas encore de retour à mon niveau habituel d’énergie, mais pas loin, considérant les randonnées et les marches d’escalier montées durant mes vacances, avec parfois beaucoup d’effort et les jambes par moment flageolantes.
Je reviens de loin,
d’une petite virée dans les régions au sud de Montréal, en Montérégie et en Estrie. Loin, c’est relatif considérant que nous sommes restés au coeur de la province du Québec, bien que nous ayons approché de la frontière canado-américaine. Sans compter que nous avons bourlingué pas mal à travers ces deux régions avec un bref passage en Mauricie sur l’aller et dans Chaudières-Appalaches au retour.
Je reviens de loin.
De loin par rapport à comment je vis mon deuil, si je compare même à mes plus récentes vacances en avril, malgré des bouts un peu difficiles ayant marqué la fin d’août et le début de septembre. D’ailleurs, pour la première fois, dans la nuit du 5 au 6 du mois, je n’ai pas pensé au passage d’un autre mois depuis l’euthanasie de Clément. Bon d’accord, j’ai réalisé cela durant la journée du 6 septembre et j’y ai pensé avant le 5, à l’approche de ce moment fatiquide de chaque mois qui me sépare de plus en plus de mon vieux chaton vivant. N’empêche que je n’y ai pas pensé de toute la journée et la nuit du 5 et à peine le 6 septembre.
J’ai l’impression de revenir de loin, même si la distance réellement franchie n’est pas si importante. Comme quoi, c’est bien relatif.
Je reviens ainsi de loin, mais j’ai encore beaucoup de chemin devant moi.
Mes vacances tirent à leur fin. Il me reste encore un peu de temps pour en profiter, toutefois, ça commence à sentir le retour au boulot. J’ai eu plusieurs occasions de prendre l’air dans la dernière semaine, je reviens d’ailleurs de quelques jours hors de ma ville. Nous avons bien profité de nos vacances depuis jeudi dernier, mon conjoint et moi. Mon conjoint résume notre séjour à l’extérieur de la maison comme ceci : trop de bières, trop de crème glacée, trop de viande. Moi, je les résume plutôt ainsi : remplies de trains, de couchers de soleil, d’arbres, de bonne bouffe en bonne compagnie, et surtout de nouveaux souvenirs enregistrés. Je vous joins un petit résumé de mes vacances en comparant avec ce que je souhaitais accomplir durant celles-ci, sur fond d’une des photos prises durant notre bourlinguage.
Tout est coché, eh oui ! Je vous raconterai plus en détails bientôt, avec quelques photos à l’appui. Pour l’instant, il suffit de dire que je reviens de loin et que ça fait du bien !
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