Défi culturel
Dans le cadre du Challenge Feel Good créé et organisé par Marie-Églantine, du blog Bouquinbourg (#challengefeelgoodsaison6), je vous présente aujourd’hui une recette doudou qui me berce depuis mon enfance. J’aimais l’idée de partager une recette, comme suggéré sur le calendrier du challenge, mais j’avoue que je n’avais pas d’idée précise au débit, juste des peut-être celle-là ou celle-là. Puis, ce week-end, j’étais chez ma mère et ce dimanche matin, avant que mon conjoint et moi rentrions à la maison, ma mère a décidé de faire un gâteau marbré glacé de fudge au chocolat en m’impliquant dans le processus pour faire le glaçage. Ça ne pouvait tomber mieux. Je vous avais parlé un peu de ce gâteau sur le blog en mars 2023, puisqu’il s’agit de la première confection que j’ai préparée après le décès de Clément l’hiver passé, avec le soutien de ma mère. Je vous rassure ce n’est pas une recette difficile, le soutien de ma mère était purement moral. Le gâteau est très simple à préparer, le glaçage assez simple aussi (parce qu’il reste délicieux même si on ne le réussit pas parfaitement). Oh et cette fois, j’ai des photos à l’appui !
C’est donc un gâteau avec lequel j’ai grandi, ma mère le faisait assez régulièrement, surtout qu’il plaisait beaucoup à toute la famille, ce qui était assez rare. J’ai appris la recette il y a plus d’une décennie et je le confectionne au moins une fois par année, ou à peu près. La source exacte de la recette est nébuleuse, d’un livre de recette, probablement celui d’une compagnie d’ingrédients de base comme Farine Five Roses ou Cacao Fry’s. Il est devenu un incontournable dans ma famille. Je ne suis pas certaine que la source de la recette soit la même pour le gâteau et le glaçage.
![](https://miaougraphie.com/wp-content/uploads/2024/01/received_12077952739405346329725196315025404.jpeg?w=768)
Gâteau deux-oeufs marbré à la vanille et au chocolat
1 tasse et 2/3 de farine
3 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
2/3 tasse de beurre
2 oeufs
1 tasse de sucre
3/4 tasse de lait
Un carré d’un once de chocolat non sucré à fondre (voir note de remplacement plus bas)
1 c. à thé d’extrait de vanille
Une pincée de sel
Préchauffer le four à 350 degrés Fahrenheit (environ 180 degrés Celsius). Préparer un moule de 8 pouces (20 cm).
Mélanger d’abord les ingrédients secs (farine, poudre à pâte et sel) dans un bol. Dans un autre, défaire le beurre en crème et y battre le sucre et la vanille. Ajouter les oeufs, un à la fois et bien mélanger. Ajouter les ingrédients secs en alternant avec le lait. Commencer et finir avec les ingrédients secs.
Séparer la pâte en deux et déposer un 1/4 de la pâte dans un bol à part. Faire fondre le chocolat puis mélanger dans le 1/4 de pâte réservée. Alternativement, le carré de chocolat peut être remplacé par 3 cuillères à table de cacao en poudre et 1 cuillère à table de beurre fondu. Déposer dans le moule la pâte par cuillerées en alternant les deux saveurs. À l’aide d’un couteau, couper ensuite en zigzag dans la pâte.
Cuire 40 à 45 minutes, jusqu’à ce que le gâteau soit doré et le centre cuit. Laisser tiédir 10 minutes avant de démouler (dans ma famille, on le démoule rarement) et de glacer.
Le gâteau en soi est délicieux sans glaçage. N’empêche que toutes sortes de nappage s’accordent bien avec, alors, pourquoi s’en priver ? Je vous partage la version la plus classique dans ma famille de ce gâteau, mais personnellement, je l’ai aussi essayé avec un sirop à l’orange (un vrai délice également).
Glaçage de fudge au chocolat
1 tasse et ½ de sucre
1 pincée de sel
3 à 4 c. à table de cacao (selon à quel point vous le voulez chocolaté)
1 c. à thé de beurre
½ tasse de lait
½ c. à thé d’extrait de vanille
Mêler tous les ingrédients dans une casserole moyenne. Amener à ébullition et diminuer l’intensité du feu à moyen en brassant toujours. Cuire jusqu’à l’obtention d’une boule molle dans une tasse d’eau très froide. Retirer du feu et ajouter la vanille. Brasser jusqu’à ce que le mélange soit lisse et qu’il soit possible de bien glacer le gâteau chaud.
Je vous dirais de ne pas attendre d’avoir une boule molle parfaite pour le glaçage, comme la cuisson du fudge se poursuit hors du feu pendant le touillage final. D’ailleurs, ce matin, j’aurais pu le verser une minutes avant un peu et j’aurais eu un glaçage plus lisse. Si vous voulez éviter les « mottons » de chocolat, comme on dit au Québec pour parler de grumeaux, ne pas gratter le fond de la poêle. Dans ma famille, nous aimons les mottons de chocolat, alors, ça ne nous dérange pas. La photo ci-dessus du gâteau entier glacé a été prise par ma mère, la photo ci-dessous d’un morceau a été prise par moi. Si vous notez une différence de coloration entre les deux au niveau du fudge, c’est normal. Sur la première photo, le fudge venait d’être versé et n’avait pas encore fini de prendre, donc il est un peu plus pâle et plus brillant. Quand il finit sa cristallisation, il perd de la brillance et foncit.
![](https://miaougraphie.com/wp-content/uploads/2024/01/20240114_1940343857249785841359051.jpg?w=1024)
J’espérais vous partager une recette moins sucrée (il n’y a pas que les desserts qui apportent du doux et du réconfort), mais les cirsconstances s’alignaient trop parfaitement pour que je ne partage pas cette recette de gâteau marbré, surtout en considérant son lien avec la reprise de mes activités culinaires.
Enfin, si vous cherchez des photos inspirantes cette semaine, je vous réfèrerai à mon premiers billet Dans ce me qui me réconforte qui présente des photographes dont j’apprécie le travail.
Et vous, avez-vous une recette doudou vers laquelle vous vous tournez pour trouver un peu de réconfort?
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