Miaougraphie de Clément

Défi culturel

Le mois de mars s’achève et avec, le challenge British mysteries dont je vous avais parlé au début du mois, organisé par @hildelle et @lou_myloubook. J’avais indiqué que je considérais y participer et depuis, je ne vous en ai pas reparlé. Pourtant, avant de partir en voyage, j’avais réussi à établir une petite pile à lire dont plusieurs ouvrages que j’ai glissés dans mes bagages… pour ne pas y toucher au final. Voilà pourquoi je ne vous en ai pas parlé. Au vu de mon rythme de lecture depuis mon retour, je n’en finirai pas un seul de ces livres en mars. J’ai décidé de vous la présenter quand même comme je compte les lire pareil, même si c’est en avril. Alors, mon mois British mysteries sera juste un peu décalé. Voici donc ma petite PAL :

• The Adventures of Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle
• Black Rabbit Hall d’Eve Chase
• Do Butlers Burgle Banks ? de P. G. Wodehouse
• Crooked House d’Agatha Christie

Sur la photo, vous avez peut-être constaté que le volume de Sherlock Holmes représenté est l’intégral des histoires de Sherlock Holmes. Je tiens à préciser que je ne compte pas lire le tout en un mois, d’où le fait que j’ai identifié un ensemble d’histoires en particulier seulement. J’ai opté de ne pas m’en tenir à l’ordre chronologique de publication pour commencer. J’ai déjà lu un peu de Sherlock Holmes de façon plutôt fragmentaire. Si je me rappelle, je n’ai lu au complet que Le chien des Baskerville (et je n’en suis pas certaine). Je suis en train de lire The adventures of Sherlock Holmes déjà et, en parallèle, j’ai aussi commencé Black Rabbit Hall comme le premier livre ne se traîne pas vu qu’il est très volumineux et que c’est une belle édition que je ne veux pas abîmer (surtout qu’elle appartient à mon conjoint, je lui avais offert en cadeau il y a quelques années).

Malgré que je n’ai ouvert aucun de ces livres durant mon séjour à Vancouver, cela ne m’a pas empêché de vivre des expériences très british en Colombie-Britannique. Cette province porte plutôt bien son nom, comme l’influence britannique s’y fait sentir en maints endroits et de bien des façons, surtout dans le quartier où mon conjoint et moi avions nos accommodations, Shaughnessy. Ce quartier est un vieux quartier résidentiel prestigieux qui a été développé au début du 20e siècle par le Canadian Pacific Railway, l’une des principales compagnies de rail de l’histoire du Canada. D’ailleurs, le quartier a été nommé ainsi pour un ancien président de CPR, Thomas Shaughnessy. La plupart des rues du quartier ont aussi été nommés d’après des gens fortement liés au CPR. Le quartier est divisé en grandes parcelles où s’édifient des demeures imposantes, dont plusieurs méritent la dénomination de manoir, même en contexte urbain.

Vous vous demandez sûrement comment nous avons atterri dans un quartier aussi huppé, notre budget étant loin de nous permettre du gros luxe. En fait, nous sommes retournés dans une auberge où nous avions déjà séjourné par deux fois dans le passé, le Balfour House. C’est une vieille demeure qui a été transformé d’abord en bed and breakfast et maintenant, en simple gîte. C’est un peu vieillot, mais d’un confort plus que convenable pour nos besoins et surtout, d’un prix qui ne nous a pas trop appauvri. De plus, c’est situé dans un des quartiers les plus tranquilles et les plus classes qui soient, avec des rues longées d’arbres anciens très très grands, et une atmosphère très britannique, dans le design, l’architecture et le style de vie. Bref, en arrivant, j’avais bon espoir d’au moins commencer dans ce cadre idéal ma lecture de Black Rabbit Hall d’Eve Chase, un mystère à l’ambiance gothique se déroulant autour d’une grande demeure située dans les Cornouailles. J’avais même pris ma photo d’avance…

Qui plus est, j’avais mis la main sur des friandises britanniques dans le supermarché près de l’auberge. Que voulez-vous ? J’ai trouvé tout un tas d’autres activités pour me tenir occcupée ! N’empêche que si j’avais pensé au cadre dans lequel j’allais évoluer durant ma semaine et demie à Vancouver, j’aurais peut-être préféré laisser Le sphinx de glace à la maison pour me concenter sur mes mystères britanniques à la place. Ça ne m’est juste pas venu à l’esprit. Pas que j’aurais lu plus de pages ainsi, j’aurais juste pu au moins m’imprégner entièrement de l’ambiance du Balfour House en progressant dans Black Rabbit Hall. Au final, ce n’est pas plus mal. Mes souvenirs sont assez frais pour que je me puisse m’en imprégner durant ma lecture en cours. C’est seulement dommage que j’aie déjà presqu’entièrement terminé ma réserve de friandises et de chocolats britanniques, bien que je me sois réapprovisionnée après ma visite au supermarché dans une boutique spécialisée en aliments importés du Royaume-Uni à Sechelt sur la Sunshine Coast, aptement nommé « A little brit of heaven ». Dans cette boutique, il y avait de tout, tout particulièrement des aliments sucrées, des confitures (à étaler sur un scone, un crumpet ou un mufin anglais) aux friandises, en passant par des biscuits, des céréales, des boissons et plus. Comme Pâques approchait, il y avait une grande sélection de chocolats de Pâques, dont des gros oeufs Cadbury. Je suis restée raisonnable et je me suis contentée de quelques petits oeufs seulement, plus quelques autres friandises.

Il me reste quelques friandises rapportées de Vancouver, de production artisanale locale, ce qui est aussi très bien et je peux vous assurer, très délicieux. Puis, ce n’est pas comme si je manquais de sucreries dans mon bout du monde, surtout à cette période-ci de l’année. Même que si je cherche un peu, je pourrais sans doute en dégoter quelques-unes provenant du Royaume-Uni, peut-être pas tout à fait les mêmes, je ne me rappelle pas avoir vu de Double decker avant… Voilà, si je continue de cette façon, je vais vous raconter tout mon voyage morceau par morceau, quoi que ce n’est pas une mauvaise façon de vous raconter des bribes de mon voyage. Surtout que je pourrais aborder d’autres parties de mon voyage dans le cadre d’un autre défi culturel puisque le mois d’avril coïncide avec le rendez-vous Un mois au Japon, aussi organisé par Hildelle et Lou_myloubook. S’il y a une autre culture qui a marqué fortement le développement de Vancouver, c’est bien celle du Japon, dont j’ai quelque peu suivi les traces lors de mes tribulations récentes… Il y a donc de fortes probabilités que je me décide à participer à ce rendez-vous mensuel culturel également. Au moins, nous n’avons pas fait d’incursion aux États-Unis lors de notre séjour (Vancouver est très près de la frontière américaine, nous l’avions considéré), je n’ai rien à rapporter là-dessus pour le défi annuel An American Year dont j’ai commencé à préparer un premier bilan.

Bon, j’espère que de votre côté, vous n’avez pas mangé trop de chocolat ce week-end 😉 et surtout, que vous avez passé une joyeuse Pâques si vous la célébrez. Je vous laisse sur un petit souvenir de Clément partagé l’an passé déjà, à la même époque.