Miaougraphie de Clément

La journée internationale des océans me semble une occasion particulièrement appropriée pour vous partager un peu de notre visite, à mon conjoint, Clément II et moi, au Vancouver Aquarium. Je ne peux généraliser pour tous les lieux similaires, mais le Vancouver Aquarium, tout comme l’Aquarium de Québec, est un centre important de recherche de biologie marine et ça se sent quand on déambule entre les expositions.

La vie marine me fascine depuis de nombreuses années. J’ai la chance actuellement de vivre dans une ville où un des plus beaux aquariums de la province se trouve et j’en profite assez régulièrement, quoi que ma dernière visite date, mais ça c’est un autre sujet. Cela ne m’empêche pas d’avoir très envie de visiter tout aquarium que je peux et celui de Vancouver me tentait depuis quinze ans (où j’espérais le visiter lors de ma visite en 2009, mais pas eu le temps). Bref, il était très haut sur ma liste d’expériences que je souhaitais vivre durant mon récent voyage là-bas et nous l’avons fait. Clément II a rapporté un peu les circonstances de notre visite (la foule d’un vendredi de relâche, le prix d’accès etc.), alors je ne m’étalerai pas sur le sujet. Je vais plutôt vous présenter une partie de la foison de photos que j’ai prises sur place avec quelques commentaires déciminés ici et là.

Dans la première partie de notre visite, nous avons fait le tour de la cour extérieure où les grands bassins abritant différents mammifères marins, diverses espèces d’otaries et de phoques ainsi que les vedettes de l’aquarium, les loutres de mer, se trouvent. J’adore contempler ces animaux batifolés dans l’eau, fondre à travers les eaux. Les otaries ont tendance à claquer leur queue quand elles plongent et j’ai passé pas mal de temps à tenter de capturer le tout. Pour les loutres, je n’ai pas très bien réussi mes photos malheureusement, mais je peux vous dire qu’en peu de temps, nous les avons vu faire à peu près tout ce qu’on peut attendre d’une loutre, nager sur le dos, marcher comme un pingouin sur la terre ferme, se battre ou jouer entre elles, nous n’avons juste pas vu une loutre tenter d’ouvrir quelque chose comme une huître. en même temps, je doute qu’on leur donne de huîtres à manger, du moins, pas fermées.

Si on peut avoir des réserves envers ce genre de lieu, j’aimerais préciser qu’au sein du Vancouver Aquarium se trouve une société de sauvetage d’animaux mammifères marins, principal intervenant de la côte maritime de la Colombie-Britannique auprès des animaux marins blessés ou orphelins. Plusieurs des mammifères marins que nous avons pu observer étaient des animaux secourus. Certains seront probablement relâchés, une fois que leur santé se sera bien amélioré, d’autres resteront s’ils sont considérés inaptes à retourner dans un milieu non encadré. Je pense que le rôle de ces gens qui viennent en aide à la faune non domestique est très important, surtout que de nombreux animaux sont blessés par action directe ou indirecte humaine. Ainsi, il me semble aller de soi que d’autres humains leur donnent un coup de pouce, dans bien des cas, une seconde chance. Lorsqu’on se rend sur le bord de la mer quelque part, c’est bien de connaître les organismes qui oeuvrent au bien-être animal afin de pouvoir leur rapporter toute situation inhabituelle (animal blessé, qui se comporte étrangement, ou mort).

Dans la deuxième partie de notre visite, nous avons arpenté les pavillions intérieures où il y avait un coin pour les méduses, un autres pour les amphibiens que j’ai été étonnée d’apprécier autant, une exposition dédiée aux mers articques, avec aucun animal vivant pour celle-ci, mais des os et des informations. La défense d’un narval m’a particulièrement fasciné et j’ai apprécié prendre connaissance de l’information présentée. J’admets que j’ai aussi apprécié le fait que c’était moins achalandé que les autres parties de l’aquarium.

Enfin, ce que j’ai le plus adoré de cette visite à l’aquarium de Vancouver était une section du pavillon intérieure dédiée aux environnements sous-marins de la côte de la Colombie-Britannique. Dans plusieurs aquariums différents, ils ont reproduit de multiples micro-systèmes en indiquant exactement la localisation géographique reproduite. Cela permet d’identifier les espèces de poissons, d’algues, d’étoiles de mer, d’oursins, de corails et d’autres vivants marins qu’on peut s’attendre à trouver si on plonge dans les eaux de ces régions. Oui, oui, il y a des coraux d’eaux froides dans le Pacifique Nord, comme dans l’Atlantique d’ailleurs. Il y en avait un sur le coin de Sechelt, sur la Sunshine Coast que nous avions visité quelques jours avant le Vancouver Aquarium, et j’ai bien aimé avoir un aperçu de ce que nous n’avons pas pu voir sous la surface de l’eau. Dans ces bassins, j’ai absolument voulu prendre une photo de la chocolate chip sea star, pour son nom et son look uniques. Le nom en français est moins gourmand, étoile de mer à corne. J’oublie toutefois dans quel coin de la côte de la Colombie-Britannique on les trouve.

Les aquariums peuvent être un lieu important de transmission de savoirs et de valorisation du rôle des océans. Je pense que celui de Vancouver en est un bon exemple.

Aimez-vous visiter ce genre de lieu ? Avez-vous des recommandations pour moi ?