Miaougraphie de Clément

Fairy Friday avec quelques graines de Miaougraphie et des figments de défi culturel

Cette fois, c’est bien vrai, c’est le dernier vendredi du mois de juin. Déjà ! Il est passé où le mois de juin, dites-moi ? Bien que j’aimerais avoir un peu plus de temps pour le Mois anglais qui se conclut ce dimanche, j’avoue que je ne suis pas mécontente de finir ma série de vendredi féérique hebdomadaire. Ne vous méprenez pas, je trouve cela très agréable, les préparer et les monter pour vous partager, puis échanger avec vous sur les sujets abordés. N’empêche que ce n’est pas toujours facile de les publier à temps puisque ça me demande souvent du temps au milieu de la semaine de travail, lorsque je n’ai pas pu les préparer avant.

Cela étant dit, pour le dernier rendez-vous féérique de juin, je vous ai gardé quelque chose de spécial, une fée-line de l’autre bout du monde, du moins pour la plupart d’entre nous. J’avais hâte de vous présenter Fiddy, une chatte néo-zélandaise qui aime apporter des fleurs de camélia à son humaine. Vous avez peut-être déjà vu passer certains de leurs vidéos sur les réseaux. Personnellement, je les suis depuis quelques semaines sur Instagram. Son humaine la présente comme une Flower fairy cat. Je ne pouvais pas ne pas l’inclure dans un vendredi féérique et, avec le thème fleuri de juin, cela convenait parfaitement ! Je n’arrive pas à intégrer une de leurs publications directement, alors suivez ce lien si vous voulez voir de quoi Fiddy est capable. N’est-ce pas une adorable petite fée-line grise ? Elle manie les fleurs avec tellement de délicatesse ! Ça m’impressionne chaque fois que je la vois faire. Avec ces démonstrations, je pense que Fiddy est une preuve supplémentaire de l’intérêt félin pour la botanique ! Au cas où vous vous demandez, le camélia est non-toxique pour les chats, ainsi, il n’y a pas de danger pour Fiddy de fréquenter d’aussi près et aussi régulièrement des camélias.

J’ai réalisé, au bout de je ne sais combien de visionnements de vidéos et de photos de Fiddy et ses fleurs que j’avais admiré des camélias au Nitobe Memorial Garden de Vancouver que je vous ai présenté il y a quelques semaines. Les photos ne sont malheureusement pas mes meilleures. Je me suis rendue compte en classant mes photos de magnolias, cerisiers, rhododendron, qu’aucun de ces arbres ne correspondait à l’arbuste fleuri observé dans un coin de ce jardin japonais. C’est peu après que l’éclair de réalisation m’a frappé. En vérifiant le tout, j’ai appris un peu sur les différentes variétés de camélias et j’en ai déniché certaines aux noms évocateurs et magiques de Fairy blush et Fragrant fairy. L’arbuste que j’ai croisé n’était clairement pas de ces variétés, comme ces deux variétés sont beaucoup plus pâles. Ça ne correspond donc pas non plus aux variétés que Fiddy cueille entre ses dents. Vu la grande quantité de cultivars existants, je n’essaierai même pas d’identifier plus précisément celles que j’ai vues !

Parlant de fleurs et de chats, je gardais en réserve une photo que mon conjoint a pris de Clément durant une de ses patrouilles dans son territoire annexé (alias la cour extérieure) après une pluie de pétales. En effet, un des deux grands arbres dans la cour des voisins produit une fois par année vers la fin du mois de mai, pendant quelques jours à peine, de jolies fleurs roses, foncées d’abord et pâlissant juste avant de choir au sol. Clément l’a donc vécu plus d’une fois, mais je pense que nous avons seulement une photo de cette fois-là. Je ne pourrais pas vous donner le nom de cet arbre, je n’ai jamais tenté de l’identifier. Quand les pétales tombent, c’est aussi très beau. Elles ne restent pas longtemps ni dans l’arbre ni au sol, mais durant cette période de la floraison à leur chute, la cour se transforme en lieu enchanteur. Cette année, j’ai voulu capturer le moment avec le portrait version printanier en craie de Clément que je vous ai partagé dans une Miaougraphie dessinée de mai.

Puisque j’ai peu de photos de camélias et que Cicely Mary Barker ne semble pas avoir représenté de Flower fairy des camélias, je vous invite pour finir ce vendredi féérique à faire un petit tour du jardin de ma mère. Son jardin a des airs un peu anglais je trouve, comme ma mère aime laisser les plantes poussées à leur guise, en intervenant que lorsque requis. Plus tôt en juin, j’étais en visite pour le week-end chez ma mère, un week-end pluvieux, avec quelques pointes de soleil après la pluie où nous avons même eu droit à un arc-en-ciel. Surtout, j’ai eu le bonheur d’aller cueillir des gouttes de pluie fraîchement tombées sous les rayons du soleil couchant à l’aide de mon appareil photo. Voici le meilleur, selon moi, de ma récolte. Vous y trouverez des hostas, des clématites, des pavots, des gerberas, des lupins et d’autres types de plantes dont je n’ai pas retenu tous les noms.

J’aimerais bien avoir le pouce aussi vert que ma mère, mais apparemment, je n’en ai pas hérité. J’ai d’ailleurs failli tuer la plante-araignée qu’elle m’a donné l’an passé, après le décès de Clément, en oubliant de l’arroser depuis bien avant la canicule de la semaine passée… Disons qu’elle avait le caquet assez bas et surtout ses feuilles étaient palôtes, presque translucides. Aujourd’hui, je peux affirmer que je l’ai sauvé à temps. Elle tient le coup pour cette fois. Au moins, ne pas avoir le pouce vert ne m’empêche pas de profiter des plantes qui poussent seules ou avec l’aide d’autres humain-es que moi (et de profiter des quelques plantes qui me résistent bien).

Alors, voilà le dernier vendredi féérique auquel je vous convie pour juin et pour un petit bout. J’espère que ce mois de juin féérique vous a plu autant qu’à moi. Je vous souhaite un week-end rempli de magie, de lumière et d’espoir. Le mien est bien partie pour cela avec les derniers moments du mois anglais et un autre long week-end ici au Canada (la fête du Canada étant lundi prochain).