Miaougraphie de Clément

Deuil en cours
Aujourd’hui, en cet assez beau samedi chaud, premier jour de 2023 où la température a dépassé les 25 degrés Celsius par chez nous, je n’ai envie de rien. Absolument rien. Du moins, c’est l’impression que j’avais en me levant ce matin. En faisant la liste des activités que j’avais déjà faite ou était en train de faire, je me suis rendue compte que rien, c’était relatif. Par exemple, pour moi, rien n’incluait ni jouer à un jeu mobile, ni lire le roman dont j’approche de la fin (The beast is an animal) – plus que quarante pages,  ni consulter des publications d’autres bloggeurs, ni faire le lavage, ni ranger les manteaux d’hiver (ouais bon, ça c’était overdue), ni écrire dans mon journal compagnon de mon quotidien. Alors, qu’est-ce que ce rien dont je n’ai pas envie représente  ? Travailler sur mon blog, dessiner, faire de la crème glacée, organiser mes livres, retranscrire à l’ordi des premiers jets pour mes prochaines publications, faire la vaiselle, laver la baignoire, nettoyer le four… Bien que la liste des choses que je n’avais pas envie de faire est plus longue que celle des choses qui ne me dérangent pas de faire, il y a une différence entre avoir envie de rien du tout et avoir envie de tout faire, sauf ce que je dois, selon moi, accomplir.

Voilà, je n’ai pas rien fait de mon samedi, mais je n’ai pas fait grand-chose de mon samedi non plus. Il y a des journées comme cela, et après un long week-end bien rempli et une semaine pas de tout repos, je m’accorde la permission de me laisser aller un peu. Est-ce un petit coup de déprime ou juste de la fatigue accumulée (je me suis couchée tard toute la semaine) ? Je ne saurais dire, la raison n’est pas vraiment importante de toute façon. J’ai appris avec le temps que quand ce besoin de quasi-rien monte en moi, il vaut mieux pour mon bien-être l’écouter. Une ou deux journées ne m’inquiéteront pas, si ça devient un besoin constant, c’est une autre paire de manches. Néanmoins, je n’en suis pas là. Il y a d’ailleurs de fortes chances pour que demain soit une journée autrement employée.

J’avais prévu comme prochaine publication un tout autre sujet, en fait, j’en avais deux dans les cartons dont l’ordre de partage était encore indéterminé et le restera pour au moins une autre journée. J’ai plutôt opté pour ce petit « éditorial » spontané sur mon envie de rien faire.  Parfois, je trouve que ça fait du bien de lâcher prise et de ne faire que des activités dont j’ai vraiment envie. C’est mon opinion que nous pouvons tous profiter d’une pause comme ça de temps à autre. Alors, mon samedi, je le passe en pyjama chez moi, ma tablette, mon bouquin, mon journal pas très loin, un peu devant la télévision, un peu allongé sur le futon et je pense que c’est le samedi dont j’avais besoin. C’était le genre de journée que Clément adorait, puisque je suivais son exemple à la lettre ces jours-là et qu’il pouvait pleinement profiter de ma présence à ses côtés.

Au final, j’ai travaillé sur mon blog un peu, mais j’ai traité de ce qui m’inspirait aujourd’hui plutôt que ce que j’avais prévu, c’est-à-dire rien. 😉 J’espère que vous passez un beau week-end ! Je vous reviens bientôt, demain, lundi ou un peu plus tard, quand l’envie sera de retour.