Défi culturel
J’avais envie aujourd’hui pour lancer mon long week-end (ici, c’est la fête nationale du Québec samedi, congé férié reporté à lundi pour moi) de vous partager un peu plus de Flower fairies de Mary Cicely Barker, comme j’ai fait la semaine passée. Je vous présente une autre Flower fairy du printemps.
The song of the Heart’s-ease fairy
Like the richest velvet
(I’ve heard the fairies tell)
Grow the handsome pansies
within the garden walls;
When you praise their beauty,
remember me as well –
Think of little Heart’s-ease,
the brother of them all !
Come away and seek me
when the year is young,
Through the open ploughlands
beyond the garden wall;
Many names are pretty
and many songs are sung;
Mine – because I’m Heart’s-ease –
are prettiest of all!
(An old lady says that when she was a little girl the children’s name for the Heart’s-ease or Wild Pansy was Jump-up-and-kiss-me!)

Je vous ai inclus la note de l’auteure ; une des choses que j’apprécie beaucoup de ces petits livres sont ces notes qui donnent plus d’informations sur la plante en question, souvent sur le nom, mais pas que. Il n’y en a pas pour chaque fleur, bien qu’il y en ait plusieurs. En français, la pensée sauvage a plus de deux cents noms régionaux selon Wikipédia. En connaissez-vous certains ? J’aime beaucoup le nom anglophone que l’auteure a choisi pour ce poème, Heart’s-ease. Pour en voir d’autres, je vous remets le lien vers le site officiel des Flower fairies (https://flowerfairies.com/).
Il ne reste plus qu’une semaine au mois de juin et au mois anglais 2023. Je rappelle que je participe à l’édition 2023 du mois anglais, challenge initié par Martine de Plaisirs à cultiver, Lou de My Lou books et Cryssilda de Voyager… lire… et organisé cette année par Martine et Lou. Sprint final, bien que je ne compte pas augmenter la cadence énormément puisque ça avance plutôt bien. Depuis mon bilan vendredi dernier, je n’ai pas fini d’autres lectures, mais j’en ai quelques-unes en cours et très avancées qui plus est, soit le comic Watchmen et le roman Beyond the mountain, deuxième tome de la série A clock of stars. Je devrais les finir durant mon long week-end et probablement une ou deux lectures de plus. Ces deux oeuvres me plaisent bien jusqu’à maintenant. Il est clair que je ne lirai pas l’ensemble de ma sélection pour le mois anglais et je ne peux pas dire que ça me surprend. Tout de même, je pense inclure les titres que je n’aurai pas commencé d’ici la fin du mois de juin dans mes lectures estivales.
Autrement, j’ai fait quelques visionnements la semaine passée. Ainsi, j’ai regardé sur Prime video The people we hate at a wedding, une comédie de moeurs mettant en vedette une famille américaine qui se rend en Angleterre pour le mariage d’une de leurs proches. La majorité du film se passe donc à Londres, avec une partie en campagne à la fin. Je l’ai trouvé divertissant et hilarant. C’est décrit comme raunchy, mais c’est assez léger somme toute et ça a bien passé en tout cas avec moi. Les histoires de famille dysfonctionnelle, tissée serrée malgré tout, me parlent souvent et ce fut le cas pour celle-ci. Pour autant, ¸aa ne réinvente pas la roue et ce n’est pas le genre de film que je revisionnerai à nouveau. Ça m’a fait passer un bon moment simplement.
Je me suis également lancée dans un mini-marathon thématique zombies. D’abord, j’aimerais préciser que je ne suis pas la plus grande fan des zombies en général, ce n’est pas un genre que je recherche particulièrement, mais une fois de temps en temps, j’aime bien. J’ai profité du mois anglais pour réécouter Pride and prejudice and zombies que j’adore. La mise en scène des répliques du livre dans un contexte où Lizzie et ses soeurs préparent leurs armes ou se battent est juste délectable ! Je n’ai pas encore lu le roman sur lequel le film est basé, mais il est sur ma pile. Revoir le film me donne encore plus le goût de le lire, bien que je risque d’attendre quelques semaines, voire mois. C’est que je n’aime pas trop revisiter la même histoire quand elle est encore fraîche dans mon esprit. Je n’avais pas remarqué, mais l’actrice qui joue Elizabeth Bennet, est la même que celle qui joue l’écrivaine dans le film The Guernesey literary and potato peel pies society, Lily James. Ce week-end, je pense poursuivre le marathon en revisionnant un autre de mes films préférés, Shaun of the dead (non lié au mois anglais, je suis également en train de regarder All of us are dead, une série k-drama de zombies produit par Netflix).

Enfin, également dans la thématique du déjà-vu revu, je visionne actuellement la série Sherlock Hound, une série animée nippo-italienne des années 80 que j’ai visionné en partie durant ma tendre jeunesse. J’admets n’avoir presqu’aucun souvenir, à peine quelques bribes ou images ici ou là. Un des directeurs de la série (pour six épisodes) est un de mes réalisateurs préféres, Hayao Miyazaki (Studio Ghibli, ça vous dit quelque chose peut-être 😉 ? ) et on retrouve plusieurs éléments dans cette série qui ont marqué les oeuvres suivantes de Miyazaki, entre autres sa fascination pour les machineries d’inspiration steampunk, les avions et l’importance de la trame sonore. J’adore ! Cette série animée jeunesse revisite, très libéralement, les personnages de Sir Arthur Conan Doyle, ici incarnés par des animaux qui sont presqu’entièrement des chiens, sauf Sherlock Hound (renard) et Professeur Moriarty (loup). Toutes les intrigues opposent d’une façon plus ou moins direct Hound à son ennemi juré Moriarty, qui est colérique et loufoque. Le contexte demeure l’Angleterre du XIXe siècle. Ne connaissant pas bien les textes originaux de Sherlock Holmes, je ne pourrais dire si la majorité des intrigues sont basées sur les enquêtes écrites par Sir Arthur Conan Doyle ou non. Un jour, je les lirai avec dédication. J’apprécie beaucoup cette série animée. C’est drôle, l’animation est agréable et le doublage en anglais est bien fait (j’écoute la version anglaise, car c’est la seule disponible sur l’application Roku). Il ne sera pas dit que mon mois anglais n’inclura pas au moins un peu d’Holmes.
Des fées, des zombies, Sherlock, ça fait tout un melting pot quand je mets le tout côte à côte. J’aime la diversité, que voulez-vous ? J’espère que vous passez ou avez passé un vendredi féérique (et pour ceux et celles qui préfèrent les zombies, zombirifique).





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