Tranche de Miaougraphie
Notre premier Hanouka sans la présence de notre petit roi arrive à sa fin. Il y avait sept chandelles plus le chamach d’allumées ce soir. Ça semble un moment propice pour se laisser aller à quelques réminescences des seize Hanoukas qui ont précédé.


Clément aimait beaucoup célébrer cette fête. Ça se voyait, comme il était presque toujours près de mon conjoint lorsque venait le temps d’allumer la menorah comme le démontre si bien l’une des photos ci-dessus prise lors de son troisième Hanouka avec nous. Les flammes le fascinaient tellement, un peu trop, au point où il s’est roussi plus d’une fois le bout des vibrisses, surtout celles qui étaient au-dessus de ses yeux, car elles ont longtemps été les plus longues de ses vibrisses. Il n’a pas souffert de brûlures plus sévères, bien que je ne serais pas surprise qu’il se soit légèrement brûlé le bout du nez avec sa tendance à sentir de très proche par moment les flammes. Je vous assure que nous le surveillions quand même de près, au cas où. De plus, nous ne laissions pas la menorah sans surveillance à un endroit auquel Clément avait facilement accès. Nous étions bien conscients du risque élevé d’incident impliquant un chat et des chandelles allumées, surtout avec un chat aussi curieux et hypnotisé par les flammes vacillantes.
Quand mon conjoint posait la menorah sur un rebord de fenêtre accessible à bébé chat, nous ne le quittions pas des yeux. Les seules fois où Clément pouvait s’installer à côté de la menorah dans la fenêtre c’est quand elle était éteinte ou bien quand elle était faite de carton et de papier. C’est ce que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous, Mément assis dans la fenêtre avec la menorah en rouleau de carton, papier de construction et de soie que mon conjoint a confectionnée une année. Cette menorah s’allume également, toutefois, aucune flamme n’y brûle, puisqu’au lieu de chandelles, il y brille des lampions à lumière DEL. Mon conjoint avait construit cela surtout pour pouvoir mettre justement une menorah à la fenêtre sur le devant de la maison, fenêtre à laquelle il déposait rarement la menorah avec les chandelles étant donné que cette fenêtre est la principale à laquelle Clément avait facilement accès. Les fois où il l’a sortie, mon conjoint allumait quand même la menorah plus traditionnelle.

On pourrait penser que Clément aurait aimé autant que les chandelles allumées, voire plus encore, jouer avec le dreidel virevoltant sur la table ou le plancher, autre rituel habituel de nos Hanoukas. Pourtant non, il préférait de loin les chandelles, laissant aux humains le plaisir de faire tournoyer la toupie et de gagner des gelts en chocolat. C’est peut-être le prix qui ne l’intéressait pas, remarquez ! Quoi que, je me rappelle quelques instances où, une fois le dreidel arrêté et atterri sur une de ses faces proche de Clément, ce dernier le poussait subtilement de la patte, généralement vers le rebord de la table. Quel chat aurait-il été s’il aurait refusé de faire tomber sur le sol un objet posé près du rebord de quelque chose ? Je vous le demande. La photo ci-dessous illustre quelque peu son désintérêt pour les dreidels, comm il y en a à droite de la menorah tandis que bébé chat était assis sagement à gauche. Cette image par ailleurs est ma préféré parmi mes photos de Clément et d’Hanouka et pas parce qu’elle témoigne de la mauvaise habitude qu’avait Clément de se tenir sur le rebord de la table, en équilibre précaire. Non mais regardez-le frôlant sans crainte le précipice ! Quel casse-cou il était par moment ! Les couleurs de la photo, la lumière des bougies et le regard concentré de mon vieux chaton, quoi qu’il n’était pas si vieux sur cette photo, voilà ce qui fait que je l’apprécie autant.

Ainsi, nos souvenirs, à mon conjoint et moi, autour de Clément et d’Hanouka sont principalement axés autour de deux choses : la menorah et les latkes. Oui, vous avez bien lu, les latkes attiraient fortement l’attention de notre coquin de chat durant cette période de fête. Qui l’eut crût ? Pourtant, ce ne sont que des pommes de terre râpées, des oignons hachées et un ou deux oeufs, le tout ayant baigné dans pas mal d’huile durant la cuisson des galettes… Il faut savoir que la bouffe durant la période d’Hanouka est généralement très huileuse, puisque le miracle commémoré est lié à une huile de lampion ayant brûlé pendant huit jours et huit nuits. Donc, l’huile est à l’honneur durant les huit jours de commémoration et de célébration, d’où l’autre mets généralement associé à Hanouka, les soufganiyots, ces beignets frits souvent garnis de confiture et roulés dans le sucre glace. Un délice que je n’ai pas savouré depuis quelque temps, mais ça n’est pas le sujet aujourd’hui (voyez dans la deuxième photo paysage, coin inférieur droit, comme ils ont l’air bon ces soufganiyots !).



La présence des oeufs dans les latkes pourrait expliquer l’intérêt de Clément pour ceux-ci, c’est vrai, mais avec des pommes de terre et des oignons, deux choses qui ne l’intéressaient pas outre mesure… pourquoi aimait-il autant les latkes ? Surtout que les choses cuites dans l’huile avaient tendance à le répugner en général. Néanmoins, avec les latkes, bébé chat voulait tout le temps mettre son nez dedans. Encore plus, lorsqu’il s’agissait de latkes fourrés à la viande hachée, toutefois, ça c’était moins surprenant. Le boeuf l’intéressait immanquablement, peu importe la façon dont il était apprêté et ce à quoi il était mélangé. Alors, avec ce type de latkes, c’était impossible de laisser le chat prendre ses aises sur la table, parce qu’il insistait encore plus qu’avec les latkes réguliers et il n’était pas subtil, y allant pour une croquée directe, pareil à la scène capturée par mon conjoint dans la photo ci-dessous.

Voilà un aperçu des facéties de Clément durant cette fête qu’il semblait apprécier année après année. Mon conjoint aimait beaucoup partagé le tout avec un autre être aussi enthousiaste que lui. Toutes les photos ci-dessus ont été prises par moi ou, du moins, avec une de mes appareils photo, à l’exception de deux d’entre elles. La deuxième ayant été saisi par mon conjoint, je l’ai identifié ci-dessus, la première est juste un peu plus haut. C’est celle avec la jarre à biscuit en forme de bonhomme de neige en arrière-plan. J’ai pris quelques photos de Clément durant Hanouka à travers les années, mais rien à comparé à toutes celles que mon conjoint a prises presque à chaque année. Il doit avoir une énorme quantité de photos de Clément durant cette fête, probablement une centaine ou presque. Un jour, je creuserai dans ses archives, mais pour l’instant, j’ai suffisant de matériels pour raconter mes souvenirs de Clément.
Hanouka tire à sa fin, le dernier soir est ce soir. Cependant, les festivités ne s’arrêtent pas là, Noël s’en vient et avec, une pléthore de souvenirs et d’histoires de Clément. Ne vous attendez pas à des péripéties rocambolesques comme bien des vidéos de chat qui circulent à travers le Web à ce temps-ci de l’année. Clément était définitivement sur la liste des chats sages du Père Noël, du moins, comparé à ces félins dont les frasques pullulent sur les réseaux sociaux ! Vous pourrez en juger par vous-mêmes prochainement.
J’en profite pour vous dire que j’ai fait une première mise à jour de la Méga Playlist Scintillante en cours de construction, si vous voulez allez jeter un coup d’oeil aux recommandations reçues. Vous avez été si généreux en suggestions que je n’ai pas eu le temps de tout ajouter encore, mais j’y travaille tranquillement et je continue de prendre vos recommandations. Je pense peut-être créer une playlist public sur mon compte Youtube, pour faciliter l’écoute des différents titres qui la constituent.




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