Défi culturel
Durant notre séjour de mars dernier à Vancouver, mon conjoint, Clément II et moi avons demeuré dans un coin très anglais de la métropole de la Colombie-Britannique, et anglais dans le sens de l’Angleterre et non seulement de la langue parlée. Quoi de mieux pour lancer cette nouvelle édition du Mois anglais, organisé par Lou de My Lou book et Martine de Plaisirs à cultiver, que de vous présenter ce petit tour anglais. Shaughnessy est un quartier très « posh » et vieux, considérant l’histoire assez récente de cette ville canadienne. On y trouve presque uniquement des grosses baraques, avec de larges parterres, pour un milieu urbain cela étant dit, qui sont très bien entretenues, et dont l’architecture arbore fréquemment des airs anglais très distincts.
Brièvement mentionné dans le compte-rendu d’exploration de Clément II, nous avons fait un tour du quartier dans les derniers jours de notre séjour. Nous avions avec nous un ensemble de petites cartes de parcours pédestres de la région de Vancouver dont une était dédiée au quartier où notre hébergement se situait, Shaughnessy. C’était la troisième fois que nous restions dans ce quartier, mais ce fut la première où nous avons pris le temps, même si ce fut assez rapidement, de vraiment explorer ce coin de la ville de Vancouver. Équipés de notre petite carte, nous avons pu identifier facilement les demeures d’intérêt particulier historique et architectural.

Quand j’écris que ce fut rapide, nous avions si peu de temps que nous avons fait le tour en voiture plutôt qu’à pied. Ce qui nous aurait pris environ une quarantaine de minutes, peut-être une heure le temps de prendre des photos, nous en a pris moins de vingt minutes. Nous avons commencé par le numéro 3 de la carte, un manoir Tudor Revival nommé Rosemary, bâti pour le propriétaire d’une distillerie en 1913, un dénommé A E. Tulk. Le style néo-tudor s’inspire de l’architecture anglaise Tudor du XVIe siècle autant celles des cottages que des manoirs. C’est un style qui a connu une certaine popularité à travers le Canada, vers la fin du XIXe siècle – début du XXe siècle, une façon pour les familles affluentes d’origine anglo-saxonne de reconnecter avec leurs racines et d’affirmer leur identité. Rosemary ne serait pas la seule grande demeure dans ce style de Shaughnessy, mais en est un des exemples les plus prominents.



Ensuite, nous nous sommes arrêtés devant le Glen Brae, bâti en 1910 par un magnat de l’industrie du bois, William Lamont Tait. De style Baronial écossais, c’est une des demeures les plus imposantes du quartier et les plus distinctives avec ses deux tourette surmontées de dômes. Cette maison est actuellement un centre de soins palliatifs pour enfants, Canuck Place, et quand nous passions devant il y avait beaucoup d’activités sur le parterre. Nous avons noté de nombreuses oeuvres d’art sur le parterre. Je ne sais pas si on peut visiter librement les jardins autour, nous nous sommes contentés d’observer du trottoir devant. Si cette reconversion d’une luxueuse propriété est très noble, on ne peut en dire autant de certains des occupants qui les ont précédé. Je n’ai pas envie de citer leur nom et vous réfère donc au lien si vous voulez en savoir plus.



De là, nous nous sommes rendus, en faisant le tour de l’énorme rond-point au centre duquel trône un parc urbain oval, à Hycroft, un manoir Edwardian édifié par le politicien et homme d’affaire General Alexander Duncan McRae qui l’a donné au gouvernement fédéral pour abriter des vétérans handicapés. L’University Women’s Club of Vancouver a racheté le domaine dans les années soixantes. Ce sont toujours les propriétaires à l’heure actuelle. Je pense que nous aurions pu visiter l’intérieur, mais nous manquions de temps et avon fini là notre tour de Shaughnessy, mais pas sans avoir aussi admiré plusieurs autres propriétés du quartier. Il y en avait quelques-unes à vendre, d’ailleurs, si vous avez des fonds qui attendent d’être investis quelque part… c’est-à-dire beaucoup de fonds !






Un été à saveur internationale
Ce n’est pas tout ce que j’ai en réserve pour vous concernant le mois anglais 2024, bien que le reste ne sera pas lié à mon voyage à Vancouver. Il me reste bien quelques petites choses dont je souhaite vous entretenir par rapport à ce voyage, mais ce n’est pas très lié à l’Angleterre. Un peu comme l’an passé, je planifie des lectures, des visionnements, des dimanches gourmands et peut-être un peu plus, selon l’inspiration, le temps et l’énergie. J’avais créé une étiquette Mois anglais 2023 l’année dernière et j’en crée une cette année aussi. Mon contenu durant le mois risque d’être très axé sur les défis d’ailleurs, question de vous partager un peu tout ce qui s’accumule depuis l’hiver.
Parlant de défis, j’ai récemment pris la décision de ne pas ajouter d’autres défis à ma carte routière, du moins d’ici août, comme je souhaite me consacrer aux défis déjà en cours. En plus du mois anglais cet été, je planifie poursuivre quelque peu le mois au Japon ainsi que le Do You Speak Manga 2024. De plus, je souhaite rattraper mes aventures américaines dans le cadre d’An American Year ainsi que faire le point sur le Challenge du Petit Bac (chroniquer les livres déjà lus qui répondent aux critères, vérifier ce qu’il me manque pour combler une première ligne). De cette façon, je prévois que juin sera principalement anglais, avec un peu de japonais et d’américain au travers. Pour juillet, je délaisserai quelque peu l’Angleterre, mais ne quitterai pas le Japon et les États-Unis, et je pensais peut-être ajouter un peu de coréen avec cela. En août, je poursuivrai là-dessus avec possiblement un peu de lectures plus locales. Puis, à l’automne, je verrai si j’ai envie de reprendre le Pumpkin Autumn Challenge et si je décide d’embarquer dans le Challenge Halloween.

Il y a tout de même pleins de défis qui me tentent dont certains très simples. Cependant, après un début d’année sur les chapeaux de roue en terme de challenges, j’ai ralenti un peu pour diverses raisons (voyage, énergie, motivation, etc.). Ainsi, je préfère suivre ces autres challenges de loin et me contenter de participer à ceux auxquels je m’étais déjà inscrite ainsi qu’à ceux auxquels j’avais l’intention de participer déjà (soit le Mois anglais). J’ai aussi énormément de sujets que j’aimerais aborder et que je n’ai pas encore fait, sur le deuil, sur Clément, sur Clément II, mais je ne pourrais pas tenir un rythme de publication plus fréquent que celui de 2-3 billets par semaine, à l’occasion jusqu’à 4, que je maintiens environ depuis le lancement de la Miaougraphie de Clément. Si j’ajoute d’autres défis, je n’aurais soit peu d’occasion d’y participer ou je mettrais de côté encore d’autres sujets importants pour moi. De toute façon, rien ne m’empêche de m’inspirer de certains challenges pour faire certaines choses, lire certains livres, orienter mes visionnements, tester de nouvelles recettes, sans la pression de partager régulièrement sur le sujet.
Là-dessus, je suis en train de préparer mon programme pour le mois anglais, les livres sont pas mal sélectionnés. Pour les dimanches gourmands, je devrais utiliser les mêmes ouvrages que l’année dernière, comme il y a de nombreuses recettes que j’avais identifiées et que je n’ai pas encore essayé. D’ailleurs, j’ai commencé avec une recette simple qui je l’admets est plus américaine qu’anglaise cependant, tirée du livre The Great British Bake Off Perfect Cakes and Bakes to Make at Home, les biscuits d’avoine au beurre d’arachide et aux pépites de chocolat. C’est une recette que j’ai déjà fait plusieurs fois et que j’adore absolument. J’ai aussi fait des scones, ça c’est plus anglais, mais ma recette chouchou pour des scones de base vient du site Web de Ricardo. C’est d’ailleurs avec cette fournée de scones que j’ai testé mon four fraîchement réparé plutôt cette semaine. J’espère avoir l’occasion de refaire des scones prochainement, peut-être une autre de mes recettes fétiches aromatisées, comme les scones à l’orange et aux pépites de chocolat, ou en tester une nouvelle. Toutefois, ce n’est pas ma priorité pour les dimanches gourmands. Il y a déjà si peu de dimanches dans un mois et tellement de recettes à explorer !


Voilà pour le début du mois anglais de mon côté. Et vous, y participez-vous ?
Je souhaite à ceux et celles qui y participent, et aux autres qui nous suivent dans cette promenade, un excellent mois anglais et un lumineux mois de juin.




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