Miaougraphie de Clément

Défi culturel

Durant ce long week-end, j’en ai fait moins que j’espérais, mais j’ai quand même bien progressé sur plusieurs fronts dont principalement sur celui du Mois anglais. J’ai lu, j’ai visionné, j’ai écouté et j’ai popotté à l’heure anglaise. Ainsi, j’ai fini deux des livres de mon programme et commencé deux autres. J’ai visionné cinq films et un court documentaire, celui sur le punk et les femmes musiciennes en Angleterre. J’ai un autre long-métrage documentaire et un film en cours. En musique et avec ces documentaires visionnés, je me suis immergée dans la scène punk, post-punk, new wave des années 70-80 en Angleterre. Je compte vous concocter un billet musical pour récapituler tout cela. En attendant, je vous en donne un petit avant-goût avec un clip musical d’un groupe anglais que j’ai découvert il y a une dizaine d’années quand j’ai plongé brièvement dans la musique des années 80, tous genres confondus, Siouxsie and the Banshees.

Dans les meilleurs moments que j’ai passés dans la semaine, côté Mois Anglais, je dois mentionner la lecture de House of Many Ways de Diana Wynne Jones, qui a été un délice de par en par ! Puis, il y a le visionnement de The Belles of St.Trinian’s, un classique du cinéma britannique qui fut un pur plaisir. Il ne figure pas dans le programme que je vous ai partagé la semaine passée, mais c’est une simple omission, parce que je planifiais bien le voir dans le cadre du mois anglais. Maintenant, j’ai très envie de découvrir les comics qui ont inspiré ce film, oeuvre de Ronald Searle, et de voir les films suivants dans la série originale. Ce portrait de jeunes filles énergiques, tannantes et même plutôt délinquantes est rafraîchissant, surtout lorsqu’on considère que le film date de 1954 et les cartoons des années 40. Bref, j’ai adoré. Je vous ai trouvé les crédits animés d’ouverture qui donnent bien le ton.

Enfin, pour la popotte, j’avais prévu profiter pleinement de la température fraîche prévue pour le long week-end, après une semaine chaude, et je l’ai fait jusqu’à un certain point, même si je n’ai pas tout à fait réaliser ce que j’espérais. J’ai commencé par réaliser des scones aux bananes, parce, why not ? et surtout, j’avais des tas de bananes trop mûres. J’aurais préféré faire quelque chose d’encore plus typiquement anglais, soit une tarte banoffee, mais je pense que mes bananes étaient trop mûres pour cela. J’ai pris la recette sur Ricardo, en ne réalisant pas la garniture, ni le glaçage à l’érable. Toutefois, je pense comprendre pourquoi ils ont inclus une garniture, le scone n’est pas très goûteux seul. Je ne peux pas dire que je sois convaincue par le scone aux bananes et je doute que je réessaye.

Surtout, ce week-end, j’ai confectionné des butterscotch. Bien que la traduction en français soit caramel écossais, l’origine du butterscotch serait plutôt anglaise. D’ailleurs, le mot scotch dans le nom ne viendrait pas de la boisson fermentée spécialité des Écossais, mais d’un verbe qui signifie couper ou faire une petite incision. Bien qu’il y a plus d’une explication au nom, celle-ci me semble fort probable puisqu’une des dernières étapes de la prération est de couper en carré le tout avant que ça fige. Pour cette recette, j’ai été inspirée par un reel montrant la fabrication d’english toffee d’une confiserie californienne, Logan’s candies que je suis depuis plusieurs mois sur Instagram. Je suis pas mal certaine d’avoir au moins une recette d’english toffee qui m’attend quelque part dans mes livres, scans et marque-pages numériques quelque part. Cependant, j’aimais aussi l’idée de tester une recette du livre qe je vous ai présenté il y a peu, Mrs. Beeton Homemade Sweetshop, livre que j’ai d’ailleurs commencé à lire ce week-end et à en feuilleter les recettes.

S’il ne contient pas de recette d’english toffee, j’y ai trouvé une pour des Everton toffee et une pour du butterscotch, deux confiseries traditionnelles anglaises. J’ai opté pour le butterscotch. Ces deux recettes semblent provenir des ouvrages originaux de Mrs. Beeton, contrairement à certaines autres recettes figurant dans le livre que j’ai, édité par Gerard Baker. Je n’avais pas de double cream, ni de crème à fouetter. J’ai utilisé de la crème à 15 % et j’ai ajouté un tiers de beurre de plus. Pour le sucre, je n’avais pas de muscavado, j’ai utilisé un mélange de sucre granulé régulier et de sucre turbinado pour ajouter du goût sûrtout (environ 2/3 blanc et 1/3 turbinado).Je dirais que j’ai légèrement passé le degré de cuisson voulu et le résultat est un peu plus granuleux en apparence que désiré, mais pas tant au goût. Ça demeure un sucre dur, à 138 degrés Celsius de cuisson, c’est normal. En plus de pouvoir le déguster tel quel, c’est parfait pour émietter et garnir une glace, un dessert ou intégrer dans une pâte à biscuit. Du moins, je pense, il me faudra tester la dernière.

J’avais prévu tester une autre recette ce week-end, d’un dessert très classique de l’Angleterre, toutefois, j’avais plus ou moins envie de m’embarquer dans un sentier à quelques heures de la fin du week-end. Alors, j’ai plutôt pris cela relax avec un brin de lecture de Swallows and Amazons et de visionnement de Miss Austen Regrets.

Bon début de semaine !