Tranche de Miaougraphie avec un brin de deuil en cours d’une experte-dépisteuse

Je ne planifiais pas publier un nouveau billet déjà, mais quand j’ai trouvé le souvenir ci-dessus parmi ceux suggérés par Facebook aujourd’hui, je savais que je devais souligner le tout. Il y a dix ans exactement, Clément nettoyait son meilleur ami peluche, Tenzen, pour la toute première fois ! Du moins, si la date de ce statut est juste, et selon les mots que j’ai utilisés, je dirais que je l’ai vraiment publié « à chaud ». Je ne savais même pas que j’avais pris note de ce petit événement de notre quotidien avec Clément. J’avais totalement oublié ce statut d’une autre époque, l’époque où je publiais encore régulièrement sur Facebook (sur mon profil privé – ami-es Facebook seulement). J’avais quand même une idée de la période où ce rapprochement entre les deux « futurs » meilleurs amis du monde avait eu lieu puisque j’avais quelques photos et une vidéo capturés quelques mois après l’arrivée de Tenzen à la maison (et ça, j’en connais la date exacte durant l’été 2014 ou du moins, peux la trouver facilement). Je vous en ai déjà parlé dans une brève présentation de leur huit ans d’amitié où je vous ai aussi montré cette fameuse vidéo d’une session de nettoyage ayant duré au moins une minute (puisque j’ai filmé une minute de cette interaction et que ça avait commencé avant).
Ce souvenir qui remonte des archives de Facebook tombait bien parce que j’ai récemment amélioré un peu la vidéo initiale, en jouant sur la luminosité et la saturation. J’ai mis en ligne cette nouvelle version sur Youtube et je l’ai publié pour vous la partager aujourd’hui. La qualité demeure basse, ça, je n’y peux rien, mais c’est moins sombre et les couleurs sont plus nuancées. Sur cette vidéo, on voit aussi Clément II à proximité de son souverain ainsi que de son ami voyageur (Tenzen vient de l’île du Prince Édouard, il a fait le chemin du retour avec Clément II et nous).
Pour comparer la luminosité sans revoir la première vidéo partagée, je vous partage ces photos prises le même jour avec la même tablette « antique ». La différence est quand même grande. Ces photos font définitivement partie de ces ratées ; pas très bien cadrées, assez floues, de basse qualité et sursaturées, mais les défauts de ces clichés cette fois-ci ne sont pas que « la faute de Clément », l’appareil utilisé y étant pour quelque chose aussi (pour la majorité). Je pense que la faible qualité du rendu des photos est d’ailleurs ce qui m’avait fait penser à filmer cette interaction à l’époque. Ça me venait tellement rarement à l’esprit de tenter de le filmer, surtout qu’aucune des caméras que j’avais était très bonne pour les vidéos. Pourtant, la qualité était loin d’être meilleure en vidéo, toutefois, le mouvement cause moins de flou en vidéo qu’en photo et est mieux capturé ainsi. Bref, peut-être que si la qualité des photos avaient été un peu plus élevée, je n’aurais pas songé à filmer cette interaction et n’aurait maintenant que des photos statiques et les images vivantes de ma mémoire pour me souvenir de ces moments. Alors, je dis merci à la basse qualité de mon ancienne tablette de m’avoir motivé à filmer cette interaction entre Tenzen et Clément, interaction qui s’est répétée suffisamment de fois après la première mentionnée sur Facebook et après la ?ième immortalisée en vidéo, pour que je n’aille pas ressenti à nouveau le besoin de la capter d’une quelconque façon.




Je mentionne rarement Facebook sur le blog, car je ne m’en sers presque plus, à part pour suivre les groupes de chasse d’aurores boréales. Je n’ai rien publié depuis environ sept ans, sauf l’annonce de la mort de Clément et quelques mises à jour après. En fait, je visitais rarement ce réseau social avant que notre roi s’éteigne. Je n’y passe toujours pas beaucoup de temps, cependant, j’essaie de passer à tous les quelques jours pour consulter le menu « Souvenirs », pour y chercher des traces de Clément. C’est une des premières méthodes systématiques que j’ai adopté assez tôt dans mon deuil pour courir après l’ombre de notre petit roi. J’en vois rarement plus qu’un bout sur Facebook, mais chaque trace de son passage relevé est un petit baume pour mon coeur. Ce 12 septembre est une des rares fois où j’ai trouvé non pas une, mais deux traces de bébé chat dans mes souvenirs numériques ! En plus de ce statut sur le premier bain de Tenzen donné par Clément, il y avait une autre photo de Clément que j’avais partagé l’année d’avant le montrant couché sur une boîte de papier juste du bon format pour lui (Légal – 11 pouces par 17 pouces). Je vous la remontre ci-dessous, bien que je pense avoir déjà partagé sur la Miaougraphie de Clément. Elle est dans ma médiathèque WordPress en tout cas.

Cela fait plus d’un an que je consulte plus ou moins régulièrement mes archives de Facebook par le biais du menu « Souvenirs ». Si au départ, je le faisais surtout pour traquer Clément et plus particulièrement ce que j’avais partagé avec d’autres sur mon Mément, maintenant, j’apprécie aussi trouver des souvenirs de petits et grands événements de ma vie. J’aime particulièrement ces petites choses, parfois insolites, que je partageais avant, le genre de petites choses dont je ne me souviendrais probablement pas si je ne les avais pas consigné d’une façon ou d’une autre. Par exemple, il y a plus de dix ans, le 12 septembre, j’avais perdu mon parapluie-pingouin, affectueusement nommé Edgar, dans un bus urbain. Un mini-drame qui avait eu une heureuse résolution (j’ai toujours ce parapluie, même si je ne m’en sers plus parce qu’il prend malheureusement l’eau).
C’est le genre de redécouverte qui me donne envie de partager à nouveau sur mon profil Facebook privé, pour consigner ces fragments du quotidien qui me semblent brièvement significatifs. En préparant ce petit billet, je me suis aperçue que le fait que je n’ai rien publié depuis 2017 environ signifie que pour le tiers de la vie de Clément, j’ai encore moins de traces numériques de lui, outre ce que mon conjoint a partagé sur son profil, puisque je n’en ai créé absolument aucune (déjà que j’en créais peu avant…). Je comprends pourquoi j’ai pris mes distances de Facebook et je ne le regrette pas comme tel. Toutefois, je considère recommencer à publier le genre de choses que je publiais avant, dans l’ancien style Facebook. Pas pour créer du contenu, pas pour faire des partages ou participer à des débats, pas pour des likes, juste m’en servir comme un journal numérique partagé avec quelques ami-es et ma famille pour consigner de ces petits moments ordinaires qui s’échappent si facilement des filets de la mémoire. J’y réfléchis encore, mais pour l’instant, je profite des souvenirs de ces presque dix années durant laquelle j’ai été très active sur Facebook, qu’ils contiennent des traces de Clément ou d’autres parties de ma vie adulte.
Parlant de traces de Clément, pendant que je peaufine ce billet, j’observe des aurores boréales actives en ce moment dans le ciel de l’Abitibi, région un peu au Nord du Québec. Je ne sais pas si c’est visible dans ma région en ce moment et je ménage toujours mes pieds, donc pas de petite marche nocturne. L’activité géomagnétique est très forte dans cette nuit du 12 au 13, si vous voyez mon billet proche de sa publication, allez jeter un coup d’oeil à une Webcam d’aurores comme celle d’Aurora Abitibi Québec sur Youtube. C’est encore un peu tôt pour celles de l’Ouest canadien, quoi que si vous voyez ceci dans l’heure suivant sa publication, la caméra d’AuroraMax sera en service. Je ne peux toutefois pas garantir que la Dame dansera encore, mais ça vaut la peine d’y jeter un oeil. Peut-être y verrez-vous à travers cette valse luminescente une queue de chat poindre, ou le bout d’une oreille pointer… 🙂





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