Défi culturel
Je vous avais promis un petit récapitulatif de mon année américaine, ce défi organisé par Chroniques littéraires et The Cannibal Lecteur, dans le dernier billet thématique que j’ai publié pour l’édition 2023-2024 qui a pris fin le 15 novembre dernier. Ce bilan sera loin d’être exhaustif comme la quantité d’œuvres issues des États-Unis ou ayant un solide lien avec les États-Unis que j’ai consultées dans l’année est importante et que je ne me suis pas outillée pour tout retracer aisément. Au lieu de cela, je vais revenir sur mon expérience en gros et sur quelques-uns des titres qui ont marqué cette année et dont je ne vous ai pas parlé.

Je n’avais pas présenté de programme pour cette année américaine, pas même les grandes lignes de mes intentions, outre le fait que je m’étais dit que ça serait sûrement relax, comme c’était un challenge s’étalant sur une année complète… et j’ai peut-être pris cela trop relax, le mettant bien souvent de côté pour prioriser des défis de durée plus courtes. Je n’avais pas d’idée précise non plus sur la forme que prendrait mes partages, bien que j’aimais l’idée lancée par les organisatrices de faire un journal de route comme pour un « roadtrip ». Au final, je ne me suis pas servie de cette idée du tout. Manque de temps, manque de fil conducteur, manque de motivation. L’improvisation selon mes envies du moment a primé au final. Même sans programme et sans fil conducteur, j’avais tout de même certaines intentions en lien avec ce défi. Je voulais entre autres varier les sujets et les formats d’œuvres, ce que j’ai réussi. Même si je n’ai partagé que dix billets, à travers ceux-ci, j’ai abordé de la littérature, du cinéma, de la télévision, de la musique, de la cuisine, des sports et des personnalités félines américaines. J’espérais aussi que participer à ce défi m’inciterait à me pencher sur certains classiques de la littérature américaine qui dormaient dans ma pile à lire.
Ce ne fut pas tout à fait le cas, quoi que j’ai lu durant cette année américaine mon premier J.D. Salinger, avec Franny and Zooey (en gros, je ne suis pas entièrement convaincue, bien que j’ai apprécié ma lecture en bonne partie), un peu plus de H. P. Lovecraft avec sa novella At the Mountain of Madness, et quelques vignettes de Peanuts par Charles M. Schulz, rassemblées dans le livre But We Love You, Charlie Brown. Dans les films et séries aussi, je pensais revenir sur quelques classiques, du moins les miens. Il y a bien eu The Family Addams et Gilmore Girls, dont je vous ai déjà parlé ici et là, mais c’est pas mal tout. Sur une des photos ci-dessous, vous remarquerez sans doute les emballages et mini-comic de Bazooka Joe, la gomme à mâcher américaine connue pour inclure ces petits comics mettant en scène un personnage du même nom que la gomme et ses amis. Je m’étais achetée un paquet de ceux-ci l’été 2023, et comme je n’en mâchais pas souvent, ce paquet m’a accompagné durant mon année américaine. En quelque sorte, un autre classique américain qui a marqué l’année 2023-2024 pour moi.


Puis, il y avait aussi les thèmes mensuels officiels que je n’ai pas suivis, même si, indirectement, mes lectures de février et mon retour sur celles-ci étaient dans le ton du thème de « True Love ». Bref, ma participation a été un peu désordonnée, dû surtout à un manque de structure, plutôt que de contenu. Je me questionnais à savoir si je retentais l’aventure ou non pour l’édition 2024-2025, sauf que The Cannibal Lecteur a tranché à ma place en m’y réinscrivant à la suite de mon billet publié le 15 novembre dernier ; la petite poussée dont j’avais besoin pour me décider à récidiver. Je pense qu’avec quelques petits ajustements, je pourrais m’en sortir un peu mieux sans avoir nécessairement à fournir beaucoup plus d’efforts que cette année. D’un côté, j’ai accumulé pleins d’idées de billets que je n’ai finalement pas monté, surtout en termes de cuisine. De l’autre, je pense compiler au fur et à mesure ma liste de trucs vus, lus, et vécus par région américaine dans le but de structurer un peu mieux ma progression durant l’année. Dans cet optique, je compte aussi me fixer un objectif d’au moins partager un mini-récapitulatif par deux mois. En partant avec ce but, ça devrait m’éviter de toujours repousser mes billets sur mon année américaine.
Enfin, je vous ai promis quelques faits marquants de mon premier American Year qui s’est déroulé du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024. Notez que je n’ai pas inclus les titres sur lesquels j’ai déjà fait un retour aussi minime soit-il (sauf si j’ai oublié que je l’avais déjà mentionné). Donc, voici quelques-unes des œuvres marquantes de mon année américaine dont je ne vous ai pas encore parlé :

Lectures
- Ruins and Rising de Leigh Bardugo (autrice américaine) : quelle fin pour la trilogie initiale du Grishaverse !
- Circe de Madeleine Miller (autrice américaine) : mes attentes n’ont pas été totalement comblé, je pense que j’ai été trop hypée. Tout de même, je suis heureuse d’avoir enfin fait cette lecture et je l’ai apprécié.
- Monstress Volume 1 : The Awakening de Marjorie Liu et Sana Takeda (scénariste américaine) : énorme coup de cœur pour cette série de comics steampunk que je découvre enfin, autant pour les personnages, l’univers, les dessins que l’histoire. Il me faut la suite !
- The Last Graduate de Naomi Novik (autrice américaine, plusieurs personnages américains) : la suite de la Scholomance était à la hauteur de mes attentes. Vivement la conclusion de cette saga enchanteresse.
Films
- Love and Monsters (production américaine se déroulant en Californie) : ça fait un moment que ce film de Netflix m’intéressait et je n’ai pas été déçue. Le mélange est bien dosé entre rom-com, récit de survivalisme et monde postapocalyptique.
- Meet Cute (production américaine se déroulant à New York) : ça, ce n’était pas du tout ce que je m’attendais. Je pensais que ce serait plutôt mignon, et finalement, c’était loin de l’être. Cela étant dit, j’ai été agréablement surprise par ce film qui pousse l’idée de vouloir le parfait rendez-vous galant au point d’utiliser une machine à voyager dans le temps pour ce faire…
- Ghostbusters : Afterlife (production américaine se déroulant en Oklahoma (mais filmé en Alberta au Canada)) : malgré que j’aime bien Paul Rudd en tant qu’acteur, j’avais des doutes sur ce film, qui ont été rapidement dissipé. Très divertissant, excellent ajout à la franchise Ghostbusters.
Voilà un survol de mon année américaine 2023-2024. Remarquez que plusieurs de ces titres ont été lus/vus cet automne et sont dans les thèmes du Pumpkin Autumn Challenge. Pour ce qui est de l’édition 2024-2025, je ne vous présenterai pas de programme exhaustif, encore une fois, comme je trouve cela difficile de planifier un an de lectures, de visionnements et plus. Je compte néanmoins poursuivre ce que j’ai entamé durant mon premier essai : de la diversité, des classiques dont quelques-uns qui me sont familiers, avec un peu plus de structure pour faciliter le suivi et m’inciter à vous partager des retours un peu plus fréquents.
Je vous laisse sur quelques extraits de But We Love You, Charlie Brown. Spoiler sur la nouvelle édition en cours d’An American Year, il y aura plus de Peanuts dans mon bilan, c’est garanti !







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