Deuil en cours
Je suis tellement contente de vous retrouver. Du moins, j’espère vous retrouver et ne pas vous avoir perdu durant ce hiatus semi-impromptu qui s’est étiré. Je ne pensais pas disparaître des sphères internet durant presque deux mois ! Bon, disparaître est relatif. Sur le blog et vos blogs, je me suis totalement éclipsée, cessant à peu près complètement d’utiliser Jetpack sur ma tablette et me rendant que très sporadiquement sur la version Web de WordPress… Sur Instagram, ma disparation a été moins totale, bien que ma présence s’est énormément amoindrie, se limitant à regarder et interagir avec les stories un jour sur deux ou environ et en jetant un coup d’œil rapide aux publications ici et là.
Mais voilà, mon quotidien depuis l’annonce d’une première pause indéfinie en décembre a été très mouvementé, avec des hauts et des bas vertigineux, j’en avais presque la nausée par moment. Je ne vous raconterai pas tout aujourd’hui et peut-être jamais. En gros, mon conjoint et moi nous sommes retrouvés dans la situation où nous devons quitter notre logis des quinze dernières années. Nous hésitions entre deux voies pour la suite : poursuivre la location et acheter. Le marché immobilier dans les deux sens ici, je vous dirais, est aussi pire. C’est de plus en plus cher, pour de moins en moins d’espace et de confort, et ça part souvent très vite.
Chaque fois que je pensais que nous avions enfin trouvé la place (et que je pourrais reprendre un peu plus mes activités sur la Miaougraphie de Clément), quelque chose se passait, ça ne fonctionnait pas et il fallait reprendre les recherches de plus belle. Au début, nous avions pas mal de temps et étions moyennement stressés, mais plus les opportunités nous échappaient, plus le temps s’écoulait et le stress montait en flèche. D’où le fait qu’à un point j’ai pas mal abandonné ma vie sociale en ligne pour me concentrer sur cette mission. Bref, tout ça pour vous expliquer un peu le contexte des derniers mois qui n’a pas été de tout repos pour mon conjoint et moi et ce n’est pas totalement fini, bien qu’au moins, nous avons enfin trouvé notre prochain chez-nous. Maintenant, il reste à finaliser les boîtes (j’avais au moins commencé à en faire tranquillement pas vite depuis que notre décision de déménager s’est entérinée) et à planifier la logistique du déménagement, qui aura lieu entre la mi et la fin juin.
Vous vous doutez bien que même si je publie quelques billets, passe un peu sur vos blogs, répondent enfin à vos derniers commentaires sur mon blog, que mon retour pour l’instant ne peut être que partiel. Après tout, je continue de travailler à temps plein en parallèle de tous ces préparatifs en vue du grand déménagement. Qui plus est, déménager après avoir passé 15 ans dans le même lieu, ça vient avec ses défis particuliers, c’est que j’en ai accumulé du stock durant cette période, beaucoup que je garde, quand même pas mal dont je me suis ou vais me délester. Il ne s’agit pas que de tout mettre en boîte, mais de prendre le temps de trier en amont pour essayer le plus possible de ne déménager que ce que je souhaite vraiment garder.
Alors, voilà, dans les derniers mois, j’ai vécu nombre de déceptions, j’ai trimé fort pour organiser nos choses et commencer les boîtes et j’ai stressé passablement beaucoup. Il y a eu aussi du bon ; du rêve, des espoirs, de l’excitation à visiter de nouveaux lieux potentiels, et des retrouvailles avec tout pleins de nos souvenirs des quinze dernières années et même d’avant, au fil du vidage des garde-robes et des remplissages de carton. Bien entendu, de nombreux souvenirs qui remontent sont liés à Clément, plus ou moins directement ; des objets mordillés, griffés de son sceau royal, des poils perdus ici et là, et des possessions matériels de notre félin monarque.
Disons que j’ai accumulé de quoi vous en raconter, sur comment les préparatifs du déménagement m’ont permis de retracer les pas de Clément de façon parfois assez inattendue. Une de ces façons a d’ailleurs inspiré le titre de ce billet. Le week-end passé, je faisais le ménage dans un bac que je n’avais pas vidé depuis des lustres quand mes yeux ont capté quelque chose qu’ils n’avaient pas perçu depuis avant la mort de bébé chat : une petite touffe de poil de chat virevoltant dans les airs. Juste une dizaine-quinzaine de poils un peu fous à peine agglutinés ensemble qu’en sortant et manipulant des trucs du bac j’avais réussi à soulever dans les airs. Un petit signe de Clément pour offrir son soutien durant cette période difficile… qui sait ? Mais j’aime bien le percevoir ainsi.
J’espère que de votre côté l’hiver et le printemps vous ont bien traité et j’ai très hâte de jeter un œil en diagonal sur ce qui vous a marqué les derniers mois dans vos vies et vos blogs personnels. Vous m’avez tellement manqué !
Merci pour votre patience. À très bientôt, j’espère (mais ne soyez pas surpris-es si je disparais sporadiquement cet été, ma présence risque d’être encore inégale pour un petit bout disons).

P.S. Au cas où vous vous demandez, je compte tout de même participer au Mois Anglais 2025. Même si juin sera très occupé, j’ai besoin de relaxer un peu aussi, alors j’ai prévu quelques lectures, visionnements et je verrai pour la cuisine.




Répondre à Marie-Luce, miaougraphe Annuler la réponse.