Fairy Friday
Déjà le dernier vendredi du mois et j’ai de quoi en réserve depuis octobre pour le rendez-vous du vendredi féérique. Mais avant, novembre est pour moi le mois des renardises depuis 2023, première fois où j’ai pris part au challenge « Dessine-moi un renard », défi à la mission de sensibilisation au syndrôme FoxG1, condition rare et génétique qui cause des retards de développement, de l’épilepsie, des problèmes de mobilité et de communication, entre autres choses. Bien que les organisatrices du challenge, Marie et Diane n’ont pas relancé celui-ci cette année pour des raisons personnelles, le mois de la sensibilisation de FoxG1 demeure en novembre.
Comme je n’avais pas à dessiner un nouveau renard, j’en ai profité pour faire ce que je pensais faire en décembre dernier, vous partagez un peu du processus de création de mon renard aux tons floraux de l’édition 2024. En effet, j’avais pensé à filmer la partie encrage du processus et le résultat est, je pense, intéressant. J’en ai mis deux versions en ligne, la longue sans édition sur Youtube et une beaucoup plus courte et éditée sur Instagram. La longue fait quatorze minutes et inclut tous les retrempages de mon calame et remplissages de mon godet d’encre. Je rappelle que Youtube a une option playback pour augmenter la vitesse, jusqu’à 2x ou 4x si vous êtes membres Premium. Quoi qu’à ceux et celles qui ont du temps et l’envie, je vous invite à visionner sans ajuster les paramètres de playback.
J’ai quand même trouvé la trace d’un renard de façon inopinée ce mois-ci. Au lieu d’être au creux d’une page de mon carnet où des pétales de fleur avaient été martelés comme l’an passé, ce fut à travers la buée dans ma fenêtre de cuisine que je suis tombée dessus, pendant que je faisais la vaisselle il y a une couple de semaine. Le résultat était d’abord timide puisque j’avais juste un crayon à mine dure (2H ou 4H, j’oublie) sous la main et le temps que j’aille chercher ce dernier et mon carnet, le renard avait presque disparu de la fenêtre, la buée s’estompant rapidement. J’ai tenté de le retracer au stylo à bille. Je pense tenter de le reproduire sur une surface plus large un de ces quatre, mais ça ne sera peut-être pas pour novembre.

Après ce petit intermède de rousseur à saveur boisé, je vous invite au plus profond de la forêt, celle évoquée dans The Woods, le premier album de Lydia the Bard, une chanteuse britannique qui décrit son style comme étant du fairy folk rock. C’est ma plus jeune sœur qui m’a introduit à cette artiste par le biais d’un de ses reels sur Instagram et je suis vite devenue accroc. Déjà, vous comprendrez que la description de son style m’a accroché, surtout que je demeure à l’affût de sonorité et d’univers musicale évoquant les peuples anciens et magiques depuis que j’ai lancé la playlist collaborative féérique en septembre 2024. Alors, j’ai entendu impatiemment (pour les quelques jours entre ma découverte de cette artiste et le jour de sortie) la sortie de son premier album.
Ma première écoute m’a laissé un peu sur ma faim. Avec ce que j’avais entendu et l’étiquette fairy folk rock, je m’attendais à quelque chose de plus « out-of-this-world » dans les sujets et le style. Une fois cette petite déception surmontée, j’ai adhéré pleinement et je réécoute régulièrement son album, que j’ai d’ailleurs acheté en version numérique. C’est certain que je vais ajouter quelques-uns de ses titres à la playlist féérique, dont Changeling et The Woods. J’avais très hâte de vous le partager et c’est seulement parce qu’octobre a été assez chargé comme ça que je ne l’ai pas fait plus tôt. Je vous invite donc à l’écouter à votre tour, si ce n’est pas déjà fait.
En préparant ce billet, j’ai recherché le terme fairy folk rock, voir si autres choses sortaient et je suis tombée sur Fairy folk’n’roll, un collectif mettant en scène des artistes variés. Je n’ai pas encore exploré beaucoup, mais ma curiosité est attisée. Ces trois mots-clés sont peut-être ceux qui me permettront de sauter dans le terrier du lapin à la recherche d’inspirations sonores féériques. Des suites, il y en aura probablement… En attendant, je vais réécouter pour une énième fois The Woods.
Sur ce, ma petite fée-line et moi vous souhaitons un merveilleux vendredi des fées et un week-end éblouissant.





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