Miaougraphie de Clément

Tranche de miaougraphie peluchée

Comment s’est déroulé ce tout récent périple de Clément II à des milliers de kilomètres de sa demeure ? C’est ce que nous verrons aujourd’hui dans une première partie du compte-rendu d’exploration royale de Clément II, bien que vous en ayez déjà sûrement une idée avec les impressions et quelques épisodes que je vous ai déjà partagés. Je ne vous conterai pas tous les déboires rencontrées avant d’enfin publier ce billet… La majeure partie était prête il y a trois jours déjà, mais je voulais absolument finir la petite vidéo montage des aventures de Clément II avant. Comme si le temps de montage n’était pas assez, j’ai dû résoudre de petites technicalités qui m’ont pris autant de temps à régler que le montage en soi, ou à peu près… Le résultat n’est pas parfait, mais je l’aime bien quand même. Elle vous donne un aperçu assez complet des aventures de Clément II en Colombie-Britannique qui couvre presque tout ce que je vais vous relater ici bas et dans la deuxième partie qui devrait paraître prochainement, si tout va bien.

Le départ s’est fait en voiture le 13 mars vers Montréal où Clément II embarquerait avec nous dans l’avion vers Vancouver. Un début tranquille à ce voyage qui s’annonçait bien rempli et Clément II a peu à raconter sur ce tronçon du voyage. Son exploration a réellement commencé une fois à bord de l’avion qui nous mènerait en Colombie-Britannique. Ce n’était pas son premier voyage en avion, je l’avais ramené avec moi de sa toute première exploration de sa carrière à l’été 2009, bien que je pense qu’il avait passé le vol terré dans mon sac. Cette fois-ci, il a pu pleinement apprécier le voyage, malgré quelques turbulences. Lui et moi avons partagé le siège côté hublot. Ne vous inquiétez, à part quelques moments, il était bien attaché avec moi, la ceinture serrée autour de nous deux. Si au départ de Montréal et Toronto, où nous faisions escale, le ciel était totalement ennuagé, l’horizon s’est dégagé aux alentours du Manitoba ou du nord de l’Ontario, ce qui a permis à Clément II d’admirer à nouveau l’Ouest canadien (en rappel, il ne nous avait pas accompagné lors de notre voyage l’an passé en Alberta, alors la dernière fois qu’il s’était aventuré dans ces régions, c’était en 2014). Il était particulièrement heureux d’avoir des conditions aussi clémentes pour admirer vue du ciel les sommets des Rocheuses (canadiennes ou américaines, difficiles à dire, Google Maps pensait que nous étions encore à Toronto. Vancouver étant situé presque sur la frontière américano-canadienne, les vols vers cette ville peuvent parfois emprunter un corridor au-dessus des États-Unis).

Après les émotions et l’énergie dépensée durant le voyagement, Clément II s’est reposé à notre arrivée au Balfour House à Vancouver dans l’après-midi du 14. Ce n’est que le lendemain que notre peluche exploratrice a entamé ses tribulations en sol colombien-britannique avec une visite au Nitobe Memorial Garden que je vous ai déjà relaté. Il y a quelques photos inédites dans la vidéo ci-dessus dont celle que je vous inclus ci-dessous. Dans ce jardin, il grimpait aux arbres, ou essayait, fasciné par leur grande taille. Il voulait sentir les fleurs du seul cerisier fleuri durant notre visite, même si je lui disais que ça a bien peu de fragrance comme fleur. Il a voulu contribuer au jardin en faisant une offrande aux esprits du lieu dans une des lanternes jonchant les sentiers. Entre l’excitation du début d’une nouvelle exploration et l’impression d’avoir totalement quitté le continent pour quelques instants, il était comblé.

Le jour suivant a été plus calme, comme nous le passions principalement avec les parents et la soeur de mon conjoint, d’abord en allant visiter le condo de sa soeur où nous avons tous pu rencontrer Martin (il possède même un compte Instagram @martin.mostly) le très digne et beau représentant félin de la province. Il n’y a pas eu d’introductions officielles entre Martin et Clément II, un brin de timidité de la part de notre petit explorateur. Après, nous nous sommes rendus tous ensemble au Queen Elizabeth Park, un parc urbain situé sur une colline. Stationnés au sommet ou presque, Clément II et nous avons pu nous poser au belvédère, admirer les aigles volant au-dessus de nos têtes, nous promener dans les jardins qui commençaient timidement à fleurir, mais nous n’avons pas visité le Bloeden conservatory, bien que ça semblait très intéressant, cette serre exotique où vivent de nombreuses espèces d’oiseaux. Nul doute que cela aurait captivé notre explorateur royal en peluche, mais cela n’était pas dans les cartes pour cette fois, même si mon conjoint et moi l’avions noté comme possible activité à faire dans les jours suivants. Ça n’a juste pas adonné d’y revenir. Après, nous sommes allés manger au Slim’s BBQ sur Main Street, une savoureuse découverte, et avons fait un peu de magasinage, dont dans la boutique RX Comics et la sympathique librairie Pulpfiction. Le genre de choses qui intéresse un peu moins notre peluche qui s’y est tenu tranquille.

Le lendemain, 17 mars, nous quittions pour la première fois la ville de Vancouver en route vers Chilliwack, ville située dans les montagnes à un peu plus d’une heure de Vancouver sur l’autoroute transcanadienne. Nous y sommes allés, car la cousine de mon conjoint y demeure avec sa famille. Clément II avait la place d’honneur, comme à son habitude, sur le dessus du tableau de bord de la voiture de location. Nous avons eu droit à une autre belle journée ensoleillée, parfaite pour une balade du dimanche. Arrivés à Chilliwack cependant, nous avons peu exploré passant la majorité du temps en mode visite familiale. Notre explorateur royal en a profité pour reprendre des forces en vue de ce qui se profilait pour la semaine restante. Il avait ainsi l’énergie pour contempler le ciel étoilé avec nous sur le retour vers Vancouver, comme je vous l’avais partagé il y a quelques semaines.

Et il lui en restait assez le lendemain matin pour repartir. La journée a commencé par un petit tour dans Yaletown, un des quartiers du centre-ville de Vancouver, anciennement industriel. J’avais fait mes devoirs les jours précédents pour me renseigner sur tout lieu concernant les trains dans les environs de Vancouver. Malheureusement, plusieurs endroits prometteurs étaient fermés durant cette partie de l’année, nous étions là trop tôt pour leur ouverture officielle, dont le musée ferroviaire de Squamish. Néanmoins, dans Yaletown, se trouvait le pavillon de la locomotive 374 (Engine 374 Pavilion) où la première locomotive ayant tiré un train passager d’une côte à l’autre du Canada était exposé. Comme tel, il y a peu à voir (ce n’est pas l’Exporail de St-Constant, visité l’automne dernier). À l’extérieur, il y a une table tournante comme nous en avions vu une à l’Exporail, plateforme amovible permettant de déplacer une locomotive d’une direction à une autre sur un yard ferroviaire. À Yaletown, pas de démonstration, mais elle semble fonctionnelle si requis.

À l’intérieur, la locomotive et le wagon à bois, avec quelques photos et accessoires à observer, le tout quand même très bien documenté. Clément II voulait que je tire la ficelle de la cloche de la locomotive (on pouvait y monter) et je ne pouvais que me plier à sa volonté. Il y avait aussi un siflet, mais à l’extérieur de la locomotive, que j’ai aussi fait résonner. Puis, un stand de souvenirs, où j’ai dégoté mon capot de chef de train, ce qui tombait bien puisque j’avais apporté deux tuques avec moi, une chaude et une moins chaude, mais pas de casquettes, pensant que nous aurions des températures plus printanières qu’estivales… Clément II en a aussi profité de ce couvre-chef. J’y ai aussi trouvé quelques cartes postales. Nous avons ensuite visité la Roundhouse adjacente. La Roundhouse était le bâtiment principal de ce lieu qui constituait anciennement un yard ferroviaire du Canadian Pacific (CPR). Maintenant, c’est un centre culturel et communautaire. Pour des touristes comme nous, il y avait peu à voir si ce n’est une petite exposition racontant en images et en mots l’histoire de la Roundhouse. Pour Clément II et moi, ça valait le détour quand même.

Après, nous avons longé False Creek un peu, à partir du parc David Lam où les cerisiers éclataient de leurs corolles rosées et dont je vous ai partagé quelques photos déjà. Clément II a bien apprécié déambuler sous les cerisiers au pic de leur floraison. Avant d’aller rejoindre la soeur de mon conjoint chez elle, nous avons lunché à Anatolia’s Gate au centre-ville où nous avons savouré de délicieux kebabs. Avec la soeur de mon conjoint, nous avons passé la fin de l’après-midi jusqu’au coucher de soleil à la plage de Kitsilano. La localisation de Vancouver sur le delta de la rivière Fraser donne une configuration particulière à la ville. Plusieurs baies et plages sont accessibles au coeur même de la métropole, ce que les habitant-es apprécient beaucoup. Nous étions là un lundi soir et il y avait beaucoup de gens. Il faut dire que c’était aussi la deuxième semaine des vacances printanières et qu’il faisait extrêmement beau et plutôt chaud pour la mi-mars. En Colombie-Britannique, ils ont deux semaines de suite de relâche au printemps (au Québec, les écolier-ères ont une seule semaine). Clément II a préféré rester dans mon sac à main, pendant que j’allais me tremper les pieds dans la baie (oh qu’elle était froide cette eau). Quelques personnes osaient se baigner, mais la plupart se contentait de rester sur le sable.

Mon conjoint, Clément II et moi avons fini la soirée, après avoir soupé et accompagné les parents de mon conjoint à leur hôtel, avec une petite balade en voiture dans le centre-ville. Nous nous sommes entre autres arrêtés à Gastown pour admirer la steamclock qui était pour notre plus grand bonheur en fonction au moment où nous y sommes arrivés. Il y avait beaucoup de personnes autour contemplant les vapeurs émanant de l’horloge et Clément II n’a pas osé sortir le bout de son nez pour une photo. C’est qu’il est un peu timide devant les inconnu-es, notre petit explorateur peluche. Aussi, il devait réserver ses forces pour notre petite excursion hors de la ville qui débutait le lendemain après-midi, direction la Sunshine Coast. Je vous ai déjà raconté en détails cet épisode et Clément II a peu à y ajouter à part quelques photos dans la vidéo ci-dessus. Il a définitivement apprécié les immenses arbres parmi lesquelles nous avons marché dans la Hidden Grove et a adoré sa balade en traversier, qui n’était pas sa première, mais sans doute fût-elle la première où il a pu en profiter pleinement.

Après la Sunshine Coast, il n’en reste pas long, notre voyage et l’exploration de Clément II en Colombie-Britannique tiraient à leur fin, toutefois, ces dernières journées furent bien remplies. Clément II et moi vous raconteront la suite sous peu, bien que vous pouvez déjà en voir quelques bribes dans notre reportage vidéo.