Miaougraphie de Clément

Tranche de Miaougraphie peluchée

Je pensais publier la suite des aventures de Clément II à Vancouver un peu plus rapidement, mais ce week-end a été bien rempli avec une visite auprès de ma famille dans la région de Montréal. Nous soulignions les anniversaires de mai, soit celui de ma mère et celui de ma plus jeune nièce qui a récemment eu un an. Bien du plaisir, et peu de temps et d’énergie pour mes autres activités. Alors, de retour à la maison, je mets enfin les notes finales au point pour vous partager le compte-rendu de voyage de notre petit explorateur en peluche.

Dans la première partie partagé vendredi dernier, Clément II nous avait laissé sur la Sunshine Coast. Je tiens à préciser que certaines photos incluses dans le montage vidéo du voyage à Vancouver de Clément II ainsi que dans mes deux billets de blog ont été prises par mon conjoint. Quoi qu’avec celles m’incluant, je pense que c’était assez évident. Nous reprenons donc sur le chemin de retour de cette magnifique région côtière de la Colombie-Britannique. Amerris à North Vancouver après cette incursion, avant de rentrer au Balfour House le soir du 20 mars, il y avait un arrêt qui me tentait bien. J’avais vu en consultant des cartes de randonnées pédestres achetées lors de notre précédent voyage à Vancouver qu’il y avait ce parc pas très loin du centre-ville de Vancouver nommé évocativement Lighthouse Park. Dans les endroits que j’aime visiter, les phares sont au sommet de ma liste. C’était un léger détour entre le quai du traversier et Vancouver. L’heure de fermeture officielle était 22 heures, même s’il était tard déjà, le visiter semblait possible. Ainsi, nous nous y sommes arrêtés. Clément II a toutefois préféré rester dans la voiture pendant que mon conjoint et moi sommes allés pour une petite aventure nocturne dans le Lighthouse Park. Je dois mentionner que nous ignorions qu’il n’y avait pas d’éclairage de nuit, malgré l’heure tardive de fermeture, et ignorions la distance à parcourir à pied (moins de 2 km, mais dans le noir le plus profond, parmi les arbres immenses, dans un lieu inconnu, c’est intimidant!). Nous avons tout de même trouvé notre chemin jusqu’au phare et quelle expérience inoubliable ce fut ! Dans les derniers cent mètres et quelques, la lumière tournoyante du phare nous a guidé jusqu’à lui.

Au final, le phare étant encore en fonction et comme il est situé sur un rocher dénudé peu accessible, nous ne pouvions nous en approcher à moins de cent mètres. Près du phare, une lumière activée par le mouvement s’est allumée, ce qui rendait la photographie du phare moins aisée. N’empêche que sa vue éclairante avait valu l’effort et le détour. Je pense que Clément II a regretté quelque peu de ne pas nous avoir accompagné, quoi que la partie où le moindre bruit dans les bois jouait sur nos nerfs ne lui a pas manqué… au moins, le retour à la voiture sembla plus rapide que l’aller qui s’était fait à tâton à la faible lueur de la fonction lampe de nos téléphones, avec cette incertitude sur la distance parcourue/à parcourir et la direction à suivre. Toutefois, en revoyant mes photos prises de la voiture en mouvement sur le retourà Vancouver après cette petite escapade nocturne, je remarque que Clément II ne semble pas reposer sur le tableau de bord… peut-être nous a-t-il accompagné discrètement jusqu’au phare, du confort de mon sac à main ! Je ne suis plus sûre de rien.

Après toutes ces aventures à et autour de Vancouver, il ne restait plus que deux journées complètes en Colombie-Britannique. ue le temps avait passé vite en bonne compagnie à explorer pleins de lieux, tous nouveaux pour Clément II, certains nouveaux, d’autres pas pour ses humains accompagnateurs. Ces deux dernières journées ont aussi été bien remplies. Le 21 mars, nous retournions après plus de quinze ans dans le Chinatown de Vancouver, première fois pour Clément II, je vais sûrement vous raconter cette partie à part une autre fois, comme tel, Clément II, lui, a vu et observé sans plus d’interactions ce coin de la métropole de la Colombie-Britannique. Ensuite, nous rejoignions les parents et la soeur de mon conjoint au VanDusen Botanical Garden, que j’avais visité lors de ma dernière visite en 2009 (sans Clément II qui n’avait pas encore rejoint nos vies à ce moment-là). Ce lieu figurait parmi ceux que je souhaitais revoir, si possible, alors, j’étais très contente d’y revenir et de le faire découvrir à Clément II.

Malheureusement, avec un tour très occupé du Chinatown, j’avais oublié de m’acheter de nouvelles piles pour ma caméra (celles-ci fonctionnent avec des piles AA) et j’ai manqué de jus durant cette visite… c’est peut-être la raison pour laquelle j’ai peu pensé à prendre de photos des aventures de Clément II dans ce jardin. Quoi que Clément II me souffle que j’étais peut-être trop obnibulé par cette espèce de canards que je n’avais jamais croisé avant et qui pataugeait dans un des étangs du jardin. C’est vrai que je l’ai mitraillé avec mon objectif… N’empêche que notre explorateur en peluche a bien profité de ces floraisons (et que j’ai quand même pris beaucoup de photos dont je vous en partagerai possiblement plus à un autre moment). Il était aussi curieux de découvrir cet arbre qui m’avait grandement fasciné lors de ma première visite et qui est originaire de l’Amérique centrale et du Sud, le Monkey Puzzle tree. Après cette visite du jardin, nous avons soupé ensemble chez Joon, restaurant coréen pas très loin du jardin. La soirée fut tranquille. Nous avons mangé le dessert, mélange de cheesecake d’un bar-dessert et des pâtisseries ramassées dans la tournée du Chinatown, dans la suite des parents de mon conjoint, qui logeaient au centre-ville.

Monkey Puzzle Tree

Notre dernière journée complète était finalement arrivée. Armés de victuailles ramenés par mon conjoint sorti tôt le matin avant que Clément II et moi ne nous réveillions, nous avons fait ensemble un petit tour historique du quartier dans lequel nous avions établi notre base durant ce voyage, Shaughnessy. Ce petit tour-là, j’y reviendrai plus en détails prochainement. Ensuite, nous allions à un des incontournables pour moi de ce voyage, le Vancouver Aquarium. Lors de ma visite précédente, il y a quinze ans maintenant, je n’avais pas eu l’occasion de m’y rendre (et pour faire l’histoire courte, mon conjoint qui était resté quelques jours de plus, lui, y était allé peu après mon retour à la maison). Le vendredi n’était sans doute pas la meilleure journée pour le visiter, surtout le dernier de la période de relâche printanière… il y avait foule ! Et c’était aussi un peu plus dispendieux que durant les autres jours de la semaine. Petite parenthèse, la ville de Vancouver dans les dernières années a adopté un modèle tarifiaire adaptatif où les prix varient selon la demande moyenne. Ce principe s’applique entre autres au stationnement public, à l’entrée d’attractions gérées par la ville, etc. Avec la foule qui nous pressait de toute part, Clément II a préféré faire le tour de l’aquarium dans mon sac à main, mais il a pu quand même y voir beaucoup ; des otaries, des loutres de mer, des méduses, des écosystèmes côtiers sous-marins reproduits à petite échelle, des grenouilles et autres petits lézards, dont les axolotl. Lorsque nous sommes ressortis du pavillon intérieur, dans la cour où les grands mammifères marins sont répartis, il y avait un peu moins de monde et Clément II a voulu saluer les otaries à fourrure du Nord aussi appelés apparemment ours de mer. Je pense revenir plus en détails sur cette visite à un autre moment, elle a été tellement remplie !

Après cette visite, nous avons fait un petit tour de Stanley Park, voir les totems entre autres et faire un petit bout sur le Seawall, cette longue promenade multi-fonctionnelle où cyclistes et piétons peuvent parcourir la côte bordant ce grand parc urbain. Puis, direction le condo de la soeur de mon conjoint pour une dernière visite avant d’aller souper dans un délicieux restaurant grec où nous rejoignions la cousine de mon conjoint et sa famille pour un dernier repas tous ensemble. Nous avons littéralement fermé le restaurant (ça ne ferme pas tard en Colombie-Britannique, même un vendredi soir, soit vers 20-21 h). Le reste, ce fut le temps de tout remballer et de nous préparer, Clément II inclus, à un réveil à l’aube pour prendre l’avion direction est et la maison. En plus de mon conjoint, moi et Clément II, nous voyageions pour le retour accompagnée d’une rose de Vancouver que mon conjoint (nul doute suivant une suggestion soufflée par Clément II) m’a offert avant de partir, celle que vous pouvez apercevoir à la fin de la vidéo partagée dans la première partie. J’avais de gros doutes à savoir si elle résisterait au voyage. Elle avait le caquet un peu bas après des heures de vol, mais une fois mise dans un vase à la maison, elle a repris de plus belle et est restée épanouie plusieurs jours avant de sécher merveilleusement bien.

Voilà les grandes lignes de comment Clément II s’est rendu pour la première fois sur la côte du Pacifique et ce qu’il y a vu et vécu. Par ce récent voyage d’exploration avec nous en Colombie-Britannique, jusqu’à Vancouver et la Sunshine Coast, Clément II a complété son parcours d’une côte à l’autre du Canada. Bien que notre explorateur royal n’a pas encore visité toutes les provinces et territoires du Canada, il a tout de même voyagé de la côte Atlantique (pérégrinations que je ne vous ai pas encore racontées s’étalant de 2011 à 2015 environ) à la côte Pacifique canadienne (mars 2024), en passant par toutes les provinces entre le Québec et la Colombie-Britannique lors de ses première grandes explorations en 2009 et 2014. Il mérite donc à mes yeux le titre de Grand Voyageur « D’une côte à l’autre » du Canada. J’avais envie de prendre un moment pour célébrer le tout avec vous, nos aminautes, en lui décernant le badge officiel de grand voyageur que je lui ai dessiné.

Même sans cet accomplissement pour Clément II, ce voyage d’exploration de la région de Vancouver était déjà très mémorable. Avec, ça l’est juste encore plus ! Si, comme Clément II, vous avez déjà visité les côtes Atlantique et Pacifique canadiennes ainsi qu’au moins une portion de chaque province entre, vous pouvez vous octroyer le même titre et le badge ci-dessus.