Miaougraphie de Clément

Deuil en cours

Le printemps a fait ses malles il y a quelques temps déjà et l’été est bien installé, un été qui vacille entre chaleur et température très confortable, soleil éclatant et averses tonitruantes. Il est encore tôt pour dresser un bilan de l’été, toutefois ce n’est pas le cas du printemps bien sûr et c’est l’exercice que je me propose de vous partager aujourd’hui.

Ce deuxième printemps tout entier sans Clément a été particulier, alternant entre moments douillets dans mon cocon et instants exposés hors de ma zone de confort, avec quelques temps dans un entre-deux plus ou moins confortable. Dans les pertubations, il y a eu les visites de l’appartement par des acheteurs potentiels (peu dans les dernières semaines, ce qui permet de souffler un peu ; ça a beau être très court, ce n’est pas très agréable comme situation), quelques séances de réorganisation et ménage de la maison ainsi que de la cour qui ont fait du bien à leur façon, mais ont quelque peu bousculé mon coeur toujours endeuillé, et de multiples courts séjours de la maison qui, bien que plaisants, ont chahuté ma routine quotidienne et m’ont éreinté un peu. Dans les réconforts, il y a eu des lectures, de l’écriture et du dessin, des défis stimulants et amusants, du temps en famille et entre ami-es, des expériences et des activités toutes enrichissantes, mais pas toutes entièrement confortables.

Quelques moments douillets à la maison

Déjà en partant, je peux tirer deux grandes conclusions de mon bilan printanier. D’abord, cette saison a été remplie à craquer et je vais devoir m’en tenir aux grandes lignes vraiment, pour peut-être plus tard revenir plus en détails sur quelques expériences/moments marquants de mon printemps. Sur certains sujets (observations célestes, défis culturels), je ferai assurément un retour distinct. Ensuite, j’ai réussi tous mes objectifs, à l’exception d’un. Il faut dire que j’avais identifié des objectifs simples :

• Un brin de ménage et de réorganisation ✅ (un brin à travers toute la maison et ménage après-hiver de la cour)
• Mitonner quelques bons plats et gourmandises ✅ (même si les problèmes de mon four ont limité pendant la majorité du temps les opportunités)
• Sortir de temps à autre pour profiter de cette saison ✅
• Me concentrer sur mes défis culturels actuels ✅ (j’oublie si au moment de publier, j’avais annoncé déjà ma participation au Mois au Japon, je pense que oui)
• Écrire et dessiner un peu plus fréquemment ✅ (pas tout le temps facile, mais je suis satisfaite du rythme retrouvé)
• Nombre de pages lues par jour modulé selon la charge anticipée ✅ (six jours objectif non atteint et le reste presqu’atteint (plus de 2/3) ou dépassé)
• Varier mes loisirs créatifs 💬

Le dernier objectif est le seul que j’ai peu avancé, bien que j’ai exprimé ma créativité dans quelques confections culinaires et ça compte quand même ! J’aurais tout de même aimé faire un peu de bricolage, de collage ou de couture. Il est certain que les sorties qui se sont multipliées après un début de printemps assez calme suivant le retour de notre voyage trépidant en Colombie-Britannique, les réminescences et partages en lien avec ce dernier voyage, les trois week-ends à l’extérieur de la maison et les défis culturels ne m’ont pas laissé tant de temps libre. Le temps qu’il me restait était dédié à la décompression, la lecture, l’écriture, le dessin, la cuisine, les visionnements de films et séries, et les visites sur vos blogs respectifs. Ah oui, et un peu de jeux, que ce soit des jeux de tables avec mon conjoint ou des jeux mobiles (j’ai repassé deux fois à travers les niveaux du jeu relaxant de tuiles à associer de Buddy Gator).

Dans les photos incluses ci-dessus pour mes réalisations dans la cuisine ce printemps, vous remarquerez que je n’ai pas inclus toutes mes réalisations du Mois anglais comme elles ont déjà amplement été présentées durant mes pauses gourmandes de juin. Dans mes créations notoires, il y a le gâteau que j’ai préparé pour l’anniversaire de cohabitation de mon conjoint et moi. Ce n’était rien de compliqué, ma recette de base de gâteau au chocolat avec un brin de glaçage, parce que je voulais m’amuser un peu avec mes douilles, mais que mon conjoint préférait juste du gâteau. Le design m’a été inspiré par des réalisations vues sur Instagram. Néanmoins, je ne sais plus où, si c’est un compte que je suis ou non. Entre vous et moi, ce n’était néanmoins pas le design prévu au départ… en manipulant mon gâteau, d’un format plus grand que j’ai l’habitude, je l’ai brisé en diagonale d’un bout à l’autre. J’ai décidé d’utiliser la décoration pour camoufler le tout et c’est comme ça que m’est venu à l’esprit de tester cette façon de combiner quelques textures variées, de tailles et de couleurs différentes, pour créer un motif. Le résultat était assez concluant et le plus important, délicieux. Sinon, je vous ai inclus ci-dessous quelques photos aussi en lien avec la nourriture. Je les ai mises à part comme celles-ci sont liées à des expériences au restaurant ou avec des produits commerciaux ou artisanaux qui ne sont pas de mon cru. Pour l’un des restaurants, celui où on voit l’intérieur, c’était un souper improvisé dans un excellent restaurant de cuisine chinoise près de nos lieux de travail pour notre anniversaire justement. Improvisé pour moi en tout cas, je ne sais pas quand l’idée est venue à mon conjoint d’aller souper après une journée où nous travaillions tous deux au bureau.

Au niveau des sorties qui m’ont occupé ce printemp, il y en a eu de toutes sorties. J’ai profité des derniers restants de l’hiver par des balades dans notre région où la neige tend à rester jusque vers la fin du mois d’avril, du moins, à l’extérieur de la ville. L’une de celles-ci nous a mené au parc national de la Jacques-Cartier, le même où nous avions campé l’automne dernier (sur les quatre dernières photos de la mosaïque ci-dessous). J’ai été surprise de ne pas y voir plus de neige comme nous y sommes allés peu après la mi-avril. En altitude, sous le couvert des arbres, il y en avait un peu plus que ce qu’on voit sur les photos. Ce début de printemps a aussi été marqué par quelques événements dont un en lien avec nos amis les félins et sur lequel j’espère prendre le temps de vous en faire un rapport plus complet plus tard et le Salon international du livre de Québec dont je vous avais présenté mon butin après cette visite.

Je l’ai déjà mentionné ci-haut et aussi dans plusieurs de mes billets du printemps, je me suis promenée pas mal entre ma ville et la région de Montréal, trois week-ends en quatre semaines, ce qui m’a permis de souligner la fête des mères avec ma mère, de visiter ma nièce qui a eu un an en mai, de voir des ami-es à Montréal et courir après les Monsieur Rose de Philippe Katerine dispersés dans le centre-ville, de fêter l’anniversaire de ma mère, et de participer au baby shower de ma plus jeune soeur (où j’ai campé avec un nounours). Si vous vous demandez, je n’ai pas joué au Scrabble géant. La partie battait son plein quand nous sommes arrivés et nous ne sommes pas restés longtemps (et il devait y avoir déjà des noms sur la liste d’attente, cette place étant en plein centre-ville de Montréal et très achalandé). Lors d’une de ces visites, il y a eu aussi le ciné-parc où j’ai vu le film Garfield, comme je vous ai raconté l’expérience au début du mois de juin. Vous comprendrez sans doute que durant cette séquence de séjours à l’extérieur, j’étais moins sorteuse durant les week-ends entre chaque visite. Donc, hors de ces visites, les sorties locales ont grandement diminué. Toutefois, en juin, il y a eu une excursion locale. Mon conjoint et moi sommes retournés au Domaine de Maizeret que j’ai visité pour la première fois en septembre dernier. Cette fois, nous n’avons pas fait un tour complet. Nous nous sommes contentés de nous balader dans ma portion préférée, celle du milieu humide, et profiter de l’exposition d’art en plein air.

Pour le reste, vous avez pu constater pas mal l’avancement des autres objectifs par mes partages sur le blog pour mes participations à des défis culturels variés et mes dessins. Pour l’écriture, eh bien, la plupart de mes textes ont été publiés sur la Miaougraphie déjà, cependant, je rapporte un grand nombre de brouillons en attente de peaufinement ou d’expansion, témoignant d’un printemps assez prolifique en termes de mots écrits. Autrement, les effets de notre voyage à Vancouver dont les derniers jours ont marqué le début du printemps ont continué de se faire sentir durant toute la saison, entre mes publications sur le blog et sur Instagram. Il ne me reste qu’une ou deux petites choses pour clore le tout, si l’envie et l’intérêt est là.

Côté émotionnel, la première moitié s’est écoulée assez doucement, à l’exception de quelques perturbations citées ci-dessus, mais non liés à mon deuil. La deuxième moitié a connu quelques épisodes de turbulences que mon plan pour le printemps a aidé à atténuer les retentissements. La liste musicale printanière montée par nos efforts collectifs a aussi contribué. Je l’ai écouté en partie ou au complet plusieurs fois, souvent en écrivant ou en préparant un billet pour le blog. Merci encore pour vos contributions à créer cet environnement sonore doux et énergique ! Je pense d’ailleurs qu’elle sera ma playlist-phare de l’été, comme ces thèmes et les oeuvres que vous avez suggérées conviennent bien à la période estivale. D’ailleurs, je pense que les objectifs du printemps seront presqu’entièrement reconduits avec quelques ajustement et quelques ajouts plus précis.

Donc, pour mon deuxième été sans Clément à mes côtés, je compte :

• Varier mes loisirs créatifs et/ou planifier des projets pour l’automne
• Mitonner quelques bons plats et gourmandises en mode estival (peu de fournées) dont au moins une crème glacée maison
• Mettre à jour mes challenges annuels (Challenge du Petit Bac, An American Year, DYSM) et planifier un peu les défis prévus pour la fin de l’année
• Maintenir un rythme régulier d’écriture et de dessin et dédier un peu de temps à des projets autres que la Miaougraphie de Clément
• Visiter le Musée National des Beaux-Arts (deux expositions qui m’intéressent sont en cours : une sur Rembrandt et l’autre sur Helen McNicoll)
• Aller voir au moins une partie de baseball des Capitales
• Profiter de l’été, des anniversaires dans la famille, des fleurs, des arbres, de mon passeport annuel du réseau des parcs nationaux de la SÉPAQ, du ciel étoilé, de la cour extérieure

Je pourrais sans doute en ajouter quelques-uns de plus, mais je préfère identifier les prioritaires, ceux que je souhaite absolument réaliser. C’est entre autres comme cela que j’ai finalement visité l’Exporail l’été passé, parce que je l’avais enfin placé dans le haut de mes priorités pour les activités de vacances. J’aimerais y retourner aussi, cependant, cet été, ce n’est pas une priorité. Je déborde déjà assez d’idées pour l’été, reste à voir si ça se traduira en réalisations. Parfois, l’énergie, le coeur ou le temps n’y est juste pas. Pour l’instant, ça commence tout de même très bien !

J’en profite pour vous souhaiter un été des plus lumineux. Amusez-vous bien. Passez des beaux moments avec vos proches et vos ami-es. Surtout, prenez aussi du temps pour vous faire du bien !